Mercato - OM : «Margarita Louis-Dreyfus veut vendre, mais à quel prix ?»
Guillaume de Saint Sauveur -
Journaliste
Diplômé d’Ecole de Journalisme à Paris. Spécialisé football, et plus particulièrement sur le mercato. Fan du PSG et du Stade Français.

Alors que l’OM traverse une certaine zone de turbulence sur le plan sportif, la vente du club semble plus que jamais d’actualité. Jean-Claude Dassier, ancien président du club phocéen, évoque les intentions de Margarita Louis-Dreyfus.

Dimanche, à l’occasion de la rencontre entre l’OM et Bordeaux (0-0), le Vélodrome n’a pas hésité à faite passer des messages relativement clairs à l’attention de Margarita Louis-Dreyfus, propriétaire du club phocéen : « Margarita, riche héritière incompétente, casse-toi », « Mets les dollars ou casse-toi », « Margarita retourne à ton vrai métier femme au foyer, casse toi »… Voici les différentes banderoles arborées par les supporters de l’OM, qui réclament donc au plus vite la vente du club. Interrogé par Le Figaro ce lundi, l’ancien président marseillais Jean-Claude Dassier a évoqué ce dossier sensible.

« Aujourd’hui, elle ne peut plus mettre un pied au stade »

« C'est aussi à elle d'assumer son rôle car elle a sa part de responsabilité dans cet échec. J'ai ramené Margarita au stade Vélodrome et j'ai rendu son honneur au nom de Robert Louis-Dreyfus et à sa famille. Ce fut une de mes fiertés en tant que président de l'OM. Aujourd'hui elle ne peut plus mettre un pied au stade. Quand le propriétaire ne peut plus venir au stade, c'est qu'il y a un vrai problème, non? Elle a pris la décision de conserver Michel. Maintenant, il faut en prendre d'autres pour permettre au club de sauver les meubles en fin de saison en visant une finale de Coupe de France. Que souhaite-t-elle réellement? Remettre de l'argent pour rebâtir quelque chose? Vendre? Elle doit parler (…) Je crois qu'elle veut vendre, mais à quel prix? Et ce prix est-il raisonnable? Le problème c'est que nous sommes dans une situation ambigüe qui ne convient à personne, ni aux supporteurs dont je comprend la déception mais dont je ne cautionne pas les excès, ni l'entraîneur, ni la direction et encore moins l'actionnaire », assure l’ancien patron de l’OM.

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