Mercato - OM : Mandanda, Ribéry… Pape Diouf livre les secrets de son recrutement !
Guillaume de Saint Sauveur -
Journaliste
Diplômé d’Ecole de Journalisme à Paris. Spécialisé football, et plus particulièrement sur le mercato. Fan du PSG et du Stade Français.

Ancien président de l’OM, Pape Diouf disposait déjà à son époque de moyens financiers limités pour le recrutement marseillais. Il se livre à ce sujet, et raconte notamment comment il était parvenu à attirer Steve Mandanda et Franck Ribéry…

Dans un large entretien diffusé ce mardi dans les colonnes de La Provence, l’ancien président de l’OM Pape Diouf (2005-2009), qui allume Vincent Labrune, explique qu’il disposait lui aussi de moyens financiers limités dans sa gestion du mercato : « Dès que je suis arrivé à l'OM, Robert Louis-Dreyfus m'a prévenu : "Pape, je suis très satisfait de votre venue, mais il n'y a plus d'argent à donner". Avec Julien Fournier et José Anigo, nous avons initié autre chose en matière de recrutement, en axant nos efforts sur la post-formation. C'est ainsi que nous avions engagé des garçons comme Mandanda, Valbuena, Taiwo ou Kaboré. On essayait de prendre des joueurs qui ne nous revenaient pas très cher mais qui ont été très bons, comme Cheyrou ou Niang. Nous avions recruté Ribéry pour 0 € », lâche Pape Diouf dans un premier temps.

« Nous ne brandissions pas ce prétexte pour expliquer les mauvais résultats »

L’ancien président de l’OM en profite pour tacler à nouveau Vincent Labrune : « L'actuel président, qui était déjà proche de l'actionnaire, nous avait critiqués en disant que cela allait causer des problèmes. J'avais dit à Robert que je prendrais tous les risques pour le club sauf le risque pénal. Dans cette affaire-là, nous avions eu raison devant le TAS. Ce qui nous a permis de vendre Ribéry 30 M€ sans avoir déboursé un centime. Nous étions sur le terrain, nous n'avions pas d'argent, mais nous ne brandissions pas ce prétexte pour expliquer certains mauvais résultats, ou certains manques. À l'époque, il y avait une passion. Ce qui manque le plus au stade, ce qui tue ce club-là, c'est l'absence et la disparition de cette passion ».

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