Alors que Mitroglou est arrivé cet été à l'OM, Andoni Zubizarreta est revenu sur les coulisses de ce choix du club phocéen...
Cet été, de nouveaux attaquants ont posé leurs valises à Marseille. ValèreGermain a quitté Monaco pour rejoindre l'OM pour 8M€, et enfin, le buteur grecKostasMitroglou qui est, lui, arrivé de Benfica cet été pour 15M€. Dans une interview donnée à La Provence, le directeur sportif du club, AndoniZubizarreta, revient sur les dessous de ce recrutement, évoquant les différentes pistes offensives du mercato estival marseillais.
« Ça nous a mis la pression de prendre une décision dans les derniers jours »
« Comment le dossier Mitroglou a été géré ' Avec Jacques-Henri et Rudi, on avait défini nos besoins. En janvier, on pensait déjà à l'été et à la continuité du projet. On avait listé les profils qui nous intéressaient : Mandanda, puis Rami, Luiz Gustavo. Et Valère Germain car on ne savait pas si Bafé Gomis restait ou pas. On a fait une offre à Bafé, on a discuté avec lui et son agent, ça nous a pris un peu de temps. À la fin, il a décidé de partir à Galatasaray. C'était son droit. On a alors réactivé les autres dossiers, on a discuté de différentes possibilités. On a trop longtemps attendu un joueur. Giroud ? Non. Bacca ? Non. Je ne vais pas dire son nom. Quelquefois, tu négocies avec un joueur, mais tu dois conserver les autres possibilités. Si ça marche, parfait ; mais si ça ne marche pas... On avait assez avancé sur le dossier de cet attaquant, on attendait et le nom de Mitroglou est alors apparu. Il voulait quitter Benfica. On a regardé si son profil correspondait à nos recherches et on l'a ajouté. Quand le dossier prioritaire s'est arrêté, on a réétudié son profil. Tout cela nous a menés à la dernière semaine du mercato. On était pressé même si on avait Clinton Njie et Valère Germain qui avait inscrit un hat-trick au premier match. Ça nous a mis la pression de prendre une décision dans les derniers jours, ce qui est un peu difficile comme je l'ai dit. Cette année, le marché a été particulier. Il a commencé à prendre de la vitesse en juillet ; les quinze derniers jours, c'était la folie. Normalement, quand tu arrives au dernier moment dans une boutique, il reste beaucoup moins de produits. Mais le dossier de Kostas figurait dans ceux étudiés lors des trois dernières semaines d'août », a ainsi confié Zubizarreta.