Mercato - OM : «De la souffrance» pour sa mère juste après sa signature
Thibault Morlain -
Journaliste
Après s’être essayé à différents sports, Thibault se tourne vers une carrière de footballeur amateur. Au moment de faire un choix entre devenir footballeur professionnel et journaliste, les qualités ont fait pencher la balance d’un côté. Le voilà désormais au sein de la rédaction du 10 Sport, après un diplôme obtenu à l’Institut International de Communication de Paris.

Issu du centre de formation de l'OM, Mehdi Benatia n'a toutefois jamais eu sa chance avec l'équipe professionnelle. Une situation qui n'a clairement pas été simple à vivre à l'époque pour le Marocain, mais pas seulement... En effet, cela aurait aussi impacté sa mère qui aurait souffert selon les dires de Benatia.

Aujourd'hui conseiller sportif de l'OM, Mehdi Benatia y avait débuté sa carrière en tant que joueur. En effet, le Marocain a formé au sein du club phocéen, où il n'a toutefois jamais eu sa chance avec les professionnels. « A l'arrivée, à cause de problèmes extra-sportifs, on a préféré ne pas me donner ma chance », s'est-il notamment rappelé. Et même après avoir signé un contrat avec l'OM, ça n'a rien changé pour Benatia. Au point d'affecter sa famille et surtout sa mère comme il a pu le raconter dans son entretien accordé pour 1899 L'Hebdo.

« Le plus dur, en fait, c'était d'expliquer à ma mère le pourquoi du comment »

« Quand j'ai signé mon contrat Elite à 18 ans, j'ai fait venir ma famille. Mes parents étaient là, mes soeurs aussi. Mon père m'accompagnait à l'entraînement le matin, j'étais très famille. Le plus dur, en fait, c'était d'expliquer à ma mère le pourquoi du comment. Elle ne comprenait rien au foot, à la différence de mon père, qui savait déjà tout », a d'abord expliqué Mehdi Benatia.

« Elle a tout quitté en région parisienne pour s'installer ici »

L'ancien joueur de l'OM a ensuite développé sur ce calvaire pour lui et ses parents : « Quand on allait au stade, tout le monde la félicitait, j'étais capitaine dans toutes les équipes de jeunes, surclassé, mais je ne jouais pas en pro. Elle voyait tout le monde jouer, sauf son fils. C'était de la souffrance. Elle a tout quitté en région parisienne pour s'installer ici, elle a demandé une mutation pour, à l'arrivée, souffrir de la situation ».

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