Aux commandes de l’OM depuis désormais un mois, José Anigo est pressenti pour rester jusqu’à la fin de la saison. Pour Jean-Michel Larqué, le tacticien phocéen n’a plus réellement la motivation de poursuivre à ce poste médiatisé.
Mis en place par Vincent Labrune, le président de l’OM, suite à l’éviction d’Élie Baup, José Anigo ne devait être aux commandes de l’équipe que jusqu’à la fin de la trêve hivernale. Seulement depuis, la donne a bien évolué, puisque l’ancien directeur sportif est désormais pressenti pour rester en poste jusqu’à la fin de la saison, où les deux derniers matchs nuls accrochés face à l’OL (2-2) et les Girondins Bordeaux (2-2) auraient convaincu la direction phocéenne.
« IL REND SERVICE À L’OM »
Au micro de RMC, Jean-Michel Larqué s’est exprimé sur la situation de José Anigo. L’ancien Stéphanois estime que l’entraîneur marseillais n’ira pas plus loin que la fin de la saison. « José a déjà été appelé au chevet de cette équipe avant. Cela s’était plutôt bien passé, avec même une finale européenne en 2004. Cette année, il dit qu’il n’a plus très envie d’entraîner, de s’y investir. Je ne pense pas qu’il se prendra au jeu, il est sincère. Il y a aussi les aléas de la vie qui sont passés là-dessus et qui te brisent un père. Il est passé à autre chose, à un autre rôle. Il rend service à l’OM car aujourd’hui il n’y a pas d’entraîneur susceptible de remettre la machine en route. Et aller chercher qui et à quel prix ? Il a intégré cela, mais je ne pense pas que ça ira plus loin. »
« LA LIMITE, CE SERA LE MOIS DE JUIN »
Une déclaration qui confirme les dires de José Anigo, qui assurait récemment avoir accepté la proposition de son président par amour du club. « Prendre les rênes du club, honnêtement, je n’en avais pas envie. Il y avait un entraîneur en place, l’organigramme était bien fait. Mais par rapport au club et au président, qui sont ma deuxième famille et qui ont été là dans des moments très difficiles pour moi, je ne me voyais pas leur dire non (…) Je ne le fais pas en marche arrière, j’y mets tout ce que j’ai, ma passion, mon énergie, et je ferai ça tant qu’ils auront besoin de moi. Mais la limite, ce sera le mois de juin. Le club a besoin de trouver un entraîneur qui accompagnera ce projet sur deux-trois ans. C’est un peu plus difficile à trouver en janvier. »