Avant la rencontre entre l’OM et le Stade de Reims en Coupe de France, Hubert Fournier a évoqué l’avenir de José Anigo sur le banc olympien.
Après une première partie de saison compliquée et marquée par le licenciement d’Elie Baup, l’OM va tenter de lancer sa saison de la meilleure des manières face au Stade de Reims ce dimanche soir. L’arrivée de José Anigo sur le banc a permis aux Olympiens d’avoir un état d’esprit différent. Une situation commentée par Hubert Fournier dans les colonnes de La Provence.
« MATIÈRE À FAIRE DES CHOSES INTÉRESSANTES »
« Tout ce qui s’est passé récemment à Marseille constitue forcément un paramètre à prendre en compte. Si les résultats ne sont pas mirobolants, il y a eu des changements d’attitude. En octobre, j’avais d’abord trouvé cette équipe crispée. Mais elle avait montré un tout autre visage après le repos. La richesse de son banc de touche estun élément prépondérant ; chaque changement avait apporté une valeur ajoutée. Il y a matière à faire des choses intéressantes avec un tel effectif. L’OM cherche un entraîneur ? Il me semble qu’il y en a déjà un, et il a l’air de prendre du plaisir dans sa fonction. Peut-être même qu’il restera au-delà de cette saison ! »
« LA LIMITE, CE SERA LE MOIS DE JUIN »
Le principal intéressé ne se voit pourtant pas rester: « Prendre les rênes du club, honnêtement, je n’en avais pas envie. Il y avait un entraîneur en place, l’organigramme était bien fait. Mais par rapport au club et au président, qui sont ma deuxième famille et qui ont été là dans des moments très difficiles pour moi, je ne me voyais pas leur dire non (…) Je ne le fais pas en marche arrière, j’y mets tout ce que j’ai, ma passion, mon énergie, et je ferai ça tant qu’ils auront besoin de moi. Mais la limite, ce sera le mois de juin. Le club a besoin de trouver un entraîneur qui accompagnera ce projet sur deux-trois ans. C’est un peu plus difficile à trouver en janvier. »