Alors que l’OL est sur une dynamique relativement négative et que l’avenir d’Hubert Fournier pourrait être remis en question dans les prochaines semaines, Jean-Michel jette un froid sur la situation de son entraîneur.
Éliminé de toute compétition européenne et actuel 4e de Ligue 1, l’OL inquiète en cette fin d’année 2015. Le club de Jean-Michel Aulas, qui reste sur 4 matchs sans victoire (toutes compétitions confondues), a encaissé pas moins de 9 buts sur ces 4 rencontres. Interrogé par Eurosport ce vendredi, le président de l’OL met plus que jamais la pression sur les épaules d’Hubert Fournier.
« Changer d’entraîneur ? Je le ferais »
« Si j'imaginais qu'il fallait que je me sépare d'un entraîneur, je le ferais. Ce n'est pas un principe, simplement c'est une conviction. Statistiquement, ça ne change jamais le cours d'une saison de façon spectaculaire (…) Certes nous avons fait une campagne européenne détestable. En revanche, nous ne sommes pas loin de la deuxième place qui reste notre objectif prioritaire. Changer d'entraîneur, c'est un acte chirurgical difficile. On a plus de chances de faire du tort au club sur le plan affectif et de l'image que le contraire. Mais ça ne veut pas dire que je ne le ferai jamais », assure le président de l’OL, jetant un froid sur l’avenir d’Hubert Fournier.
« Je ne resterai pas prisonnier de mes principes »
Jean-Michel Aulas poursuit : « Mais si je dois licencier un coach parce que c'est dans l'intérêt de mon club, je le ferai. L'affectif passe après, je suis d'abord un entrepreneur soucieux des résultats (…) Fournier en danger ? Pour le moment, on est au bord du précipice à 3 points de la 2e place mais aussi à 3 points de la 10e. Tout le monde peut avoir à subir une décision qui n'est pas habituelle mais qui peut sauver le club. Si les choses vont plus mal, je ne resterai pas prisonnier de mes principes ».