Mercato : Les vérités de Laurent Blanc sur son avenir !
Thibault Morlain -
Journaliste
Après s’être essayé à différents sports, Thibault se tourne vers une carrière de footballeur amateur. Au moment de faire un choix entre devenir footballeur professionnel et journaliste, les qualités ont fait pencher la balance d’un côté. Le voilà désormais au sein de la rédaction du 10 Sport, après un diplôme obtenu à l’Institut International de Communication de Paris.

Libre de tout contrat depuis son départ du PSG, Laurent Blanc souhaite revenir sur un banc. Le Président s’est d’ailleurs confié sur ses exigences pour son avenir.

Il est l’heure de revenir aux affaires pour Laurent Blanc. Remercié par le PSG à l’été 2016, l’ancien sélectionneur des Bleus a pris quelques mois de repos, mais veut désormais retrouver un banc de touche. Alors que Blanc est donc libre de tout contrat, son nom revient régulièrement. Le FC Séville penserait notamment à lui, tandis que son nom était également évoqué au LOSC, qui a finalement opté pour ChristopheGaltier. Mais pour la suite de sa carrière d’entraineur, il est très exigeant.

« Me revoir en France ? C’est compliqué »

Dans une interview accordée à La Provence, Laurent Blanc s’est confié sur ses envies pour son avenir. Il a alors expliqué : « Est-ce que je me vois reprendre cet été ? Oui. Est-ce que je sais où je veux aller ? Oui. Je l’ai dit plusieurs fois, j’en ai parlé l’année dernière, c’est un peu le même ressenti que j’ai aujourd’hui. Je vous le dis franchement, si j’avais pu entraîner, je ne serais pas là en train de vous répondre. Mais, je suis assez exigeant. Est-ce que j’ai raison de l’être ? Je n’en sais rien. Mais je l’assume. Si je trouve quelque chose qui m’intéresse, je le ferai. Si je ne trouve pas quelque chose qui m’intéresse, je ne le ferai pas. (…) Me revoir en France ? C’est compliqué. Il faut qu’il y ait une proposition concrète en France pour que ce soit pris en compte. Ce n’est pas le cas. Il y a eu des propositions étrangères mais voilà… Et puis je suis quelqu’un d’assez têtu, je voulais une proposition pour un projet de départ, dès le mois de juin. C’est quand même plus légitime de prendre un projet en juin, pour le recrutement, pour avoir le temps - si on en a - qu’en plein milieu de la saison à part pour une proposition qui ne peut pas se refuser, dans un club qu’on ne peut pas refuser. Combien de clubs ne se refusent pas ? Il y en a une dizaine. Une quinzaine. Vous mettez le curseur là où vous voulez. Moi je sais où je le mets. Dix, quinze clubs qui vous présentent quelque chose avec les moyens de le faire. L’Allemagne? C’est très compliqué, pour une simple et bonne raison : la langue. Ce n’est pas que je n’aime pas le football allemand, au contraire, il me plaît beaucoup ».

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