Le FC Nantes cherche à se renforcer afin d’éviter de flirter avec la Ligue 2 comme les Canaris le font depuis plusieurs saisons. En ce sens, les dirigeants nantais comptaient se faire prêter Filip Krastev mais le deal a capoté au dernier moment. Mais l’entourage du Bulgare n’a pas tenu parole comme l’a révélé Antoine Kombouaré.
Après s’être fait peur dans les dernières journées du championnat, le FC Nantes est tout de même parvenu à se maintenir en Ligue 1 mais il faudra faire mieux à la reprise. Problème, les Canaris risquent de perdre Pedro Chirivella et Douglas Augusto d’ici la fin du mercato. Pour renforcer son entrejeu, le FC Nantes avait bon espoir d’accueillir Filip Krastev. Or, le prêt du Bulgare ne verra jamais le jour. Antoine Kombouaré a donné les raisons de cet échec.
Mercato - FC Nantes : Kombouaré appelle un attaquant pour son transfert https://t.co/zahBTWP9m7 pic.twitter.com/XqQpmVVaFQ
— le10sport (@le10sport) July 12, 2024
«Les chiffres n’étaient plus les mêmes»
« On a failli, c’est bien le mot. C’est simple, on va schématiser. On est tombé d’accord avec Lommel sur le prêt du joueur, sur les montants. Le joueur est venu ici avec ses conseillers et finalement, les chiffres n’étaient plus les mêmes. Je ne rentre jamais là-dedans, mais je n’ai plus trop de patience. Dans le travail, je suis direct et vous me connaissez un peu. On fait les efforts, mais à un moment, c’est stop. Il y a des milliards de clubs. Il y a des centaines de joueurs. Ce n’est pas un souci. Cela fait partie des discussions, parfois ça marche et parfois non », a confié le Kanak en conférence de presse. Le coach du FC Nantes a donc décidé de mettre fin aux négociations.
«Si vous ne tenez pas parole, on passe à autre chose»
« On fonctionne comme cela quel que soit le joueur. Il faut être respectueux de l’institution et de la parole donnée. Pour moi, c’est essentiel. Je discute avec les joueurs, pas de question financière, mais je discute. On se dit des choses et une fois que l’on est d’accord, pour moi, le bout de papier, c’est secondaire. Il faut remettre un peu les choses à l’endroit. Il faut mettre des règles et les appliquer. La parole est importante à mes yeux. Si vous ne tenez pas parole, on passe à autre chose. La vie continue et elle est belle », a ajouté Antoine Kombouaré.