Annoncé comme potentiel conseiller au PSG puis à l’AS Monaco, Michel Denisot s’est livré sur les approches de ces deux clubs.
L’ex-président du PSG, Michel Denisot, a bel et bien été en discussion avec Dmitry Rybolovlev, le président de l’AS Monaco. Alors qu’il anime durant toute la durée de la Coupe du monde « Europe 1 Football Club », l’ancien homme d’affaires s’est longuement confié dans les colonnes de L’Equipe. Michel Denisot confirme notamment avoir conseillé les dirigeants du club de la Principauté la saison dernière, tout en leur laissant la porte ouverte pour un job à « durée déterminée. »
« J’AI RENCONTRÉ LE PRÉSIDENT DE MONACO »
« Pour l’instant, ce n’est pas d’actualité. J’ai effectivement rencontré le président de Monaco à plusieurs reprises l’année dernière qui m’avait demandé mon avis sur la situation fiscale de l’AS Monaco et sur les demandes de la Fédération française de football. J’ai donc donné mon avis et je suis content que l’affaire soit réglée. Mais je n’ai aucune fonction… Que ce soit à Monaco ou à Paris. Je ne suis pas en situation de le faire puisque j’ai un boulot à plein temps à Vanity Fair… Je peux en revanche me diriger vers des fonctions de conseiller sur une durée déterminée », a-t-il ainsi conclu l’ancien président du PSG.
« LE QATAR ? ÇA DOIT ÊTRE BIEN »
Récemment invité à comparer le PSG version qatari au club qu’il a connu, où l'écurie parisienne a vécu ses plus belles années, Michel Denisot s’était montré impressionné par la rapide intégration des dirigeants de QSI. « Le PSG est clairement entré dans une autre dimension. A mon époque, c'était déjà l'un des grands clubs européens, puisque le PSG était à la quatrième place des classements européens. Les moyens à notre disposition n'étaient pas comparables. Par exemple, le salaire de Raï à l'époque, c'est ce que gagnent certains joueurs de L2 aujourd'hui. Je souhaite que le PSG actuel fasse mieux que nous en Ligue des champions où nous avions été jusqu'en demi-finale. Le PSG peut aller en finale et la gagner, mais ils ne sont pas tout seuls. Lorsque quelqu'un amène des moyens importants dans un club, on oublie parfois les réserves que l'on aurait pu émettre sur tel ou tel pays. Je suis toujours étonné de l'unanimité de tous les politiques à l'égard du Qatar. C'est que ça doit être bien. Je le vois en tribune VIP du Parc des Princes, tout le monde est ami avec eux, ils sont très forts. »