Mercato : Coup de tonnerre, l’Arabie Saoudite refuse de racheter l’OM… a cause du PSG
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Malgré les rumeurs insistantes d'une arrivée de l'Arabie Saoudite pour racheter l'OM, il semblerait bien qu'après avoir racheté Newcastle, les Saoudiens n'iront pas à Marseille. Notamment au cause du PSG comme l'explique l'économiste Pierre Rondeau.

Depuis plusieurs mois, les rumeurs concernant une vente de l'OM se sont intensifiées malgré les démentis de Frank McCourt. L'Arabie Saoudite aurait notamment eu l'intention de racheter l'OM, mais l'économiste Pierre Rondeau explique ce ne sera pas le cas, notamment à cause de la rivalité avec le Qatar, propriétaire du PSG.

«Il est connu que l’Arabie Saoudite et le Qatar sont deux frères ennemis qui se détestent»

« Il est connu que l’Arabie Saoudite et le Qatar sont deux frères ennemis qui se détestent. Littéralement, il y a eu des boycotts et des menaces. C’est pour ça qu’ils ont même au fond d’eux, en terme de stratégie pour investir dans le football, ils ne voulaient pas aller à Marseille. S’ils avaient dû vraiment réfléchir, dialoguer, discuter, sur une probable vente et rachat de l’Olympique de Marseille, ce qui n’est jamais arrivé. Mais s’ils avaient dû y réfléchir, ils ne pouvaient pas prendre le risque, vis-à-vis du Qatar qui est vraiment leur pire ennemi, perdre pendant 5 ans avant de pouvoir s’installer dans la durée et devenir un club compétitif », assure-t-il au micro de RMC.

«A Newcastle ils vont pouvoir se faire la main sans avoir ces deux rencontres annuelles face au PSG»

« Là à Newcastle, l’avantage c’est ce que c’est la Premier League, ils vont pouvoir se faire la main face aux Big 6 anglais et sans finalement avoir ces deux rencontres annuelles face au PSG, si cela avait été à l’OM, et prendre le risque de les perdre. Parce que médiatiquement et diplomatiquement pour eux, ça allait à l’encontre de ce qu’ils espéraient dans cette quête d’amélioration de leur réputation et notoriété en matière footballistique », ajoute Pierre Rondeau.

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