Demba Ba commence une nouvelle aventure dans sa carrière. Le Franco-sénégalais a quitté Chelsea cet été, pour s’engager avec le club turc du Besiktas et juge avec philosophie son manque de succès à Stamford Bridge.
Étincelant sous les couleurs de Newcastle, Demba Ba croyait avoir franchi un palier en signant avec Chelsea en 2013. Pourtant l’attaquant n’a jamais réussi à s’imposer, totalisant 14 buts en 51 matchs pour les Blues. Même si il est à créditer de quelques apparitions plutôt réussites, comme lors du quart de finale retour de Ligue des Champions face au PSG, l’ancien Magpies n’a foulé les pelouses de Premier League que 19 fois la saison dernière, dont seulement cinq comme titulaire.
DEMBA BA CRITIQUE LA GESTION DE MOURINHO
Dans un entretien accordé au Daily Mail, Demba Ba est revenu sur son départ de Chelsea, où sévissait selon lui un traitement de faveur dont il ne bénéficiait vraisemblablement pas. « Parfois, lorsque vous êtes dans un club avec beaucoup de grandes stars, le nom compte plus que les statistiques. Malheureusement, c’était comme ça dans mon cas » a confié le natif de Sèvres. « Mais je suis heureux je suis passé de Newcastle à Chelsea et j’ai réalisé ce que j’avais à faire. J’ai beaucoup d’amis là-bas. Eden Hazard est un de mes meilleurs amis, je suis proche de Branislav Ivanovic, aussi. Tous mes vœux sont pour eux, pour gagner le championnat ».
POURTANT ÇA SEMBLAIT BIEN PARTI…
Poussé vers la sortie depuis l’arrivée de Diego Costa en provenance de l’Atlético Madrid, le Sénégalais avait pourtant été informé par José Mourinho qu’il pouvait poursuivre son aventure à Stamford Bridge. « José Mourinho m’a demandé de rester à Chelsea la saison prochaine » avait confié l’attaquant de Chelsea de 29 ans, en mai dernier. « Je vois ça comme une récompense venue de Dieu. J’ai pesé le pour et le contre, et je pense que je resterai pour voir ce qu’il se passe. Je ne sais pas si ma situation s’améliorera, mais avec ce que m’a proposé le coach, tout peut arriver. Je veux jouer beaucoup de matches et je crois que ce sera le cas ». Comme quoi, le Special One change vite d’opinion…