Promu capitaine intérimaire en l'absence de Loïc Perrin, Jérémy Clément a fait le point sur la situation de l’AS Saint-Etienne.
La qualification pour la prochaine édition de l'Europa League en poche, les hommes de Christophe Galtier ont vu leur calendrier s’alourdir de plusieurs rencontres… En effet, les Verts disputeront notamment sept rencontres en 20 jours. Un petit marathon qui ne déplait en aucun cas à Jérémy Clément, comme il l’a confié lors d’un entretien accordé au Progrès.
« JOUER TOUS LES TROIS JOURS, C’EST LE PIED ! »
« Pour l’avoir vécu avec Lyon, Paris et les Rangers, jouer tous les trois jours, c’est le pied ! Déjà, parce qu’on s’entraîne un peu moins. C’est sûr que ça peut engendrer des suspensions, des blessures. Il faut un effectif en conséquence. Ça va être un peu exotique mais ça ne me déplaît pas. Jouer tous les trois jours des matches différents, c’est super. Ça va nous permettre de découvrir d’autres clubs. Faire une Coupe d’Europe, c’est bonnard », a confié le milieu de terrain stéphanois, avant de se pencher sur le recrutement de l’AS Saint-Etienne. « On n’a pas notre mot à dire dans ce domaine. En tout cas, j’ai confiance en les joueurs qui composent ce groupe. On aura besoin de tout le monde. Et tout le monde devra être prêt ».
« ON NE PEUT PAS REMPLACER QUELQU’UN COMME PERRIN »
Et alors que le capitaine des Verts, Loïc Perrin, sera absent des pelouses pour les six prochaines semaines, Christophe Galtier a décidé de confier le brassard à l’ancien Parisien. Une décision qui enchante Jérémy Clément, bien qu’il regrette l’absence de son coéquipier. « Je suis flatté que le coach me fasse confiance. Je suis honoré d’être le capitaine de l’ASSE mais je ne vais pas changer parce que j’ai le brassard. J’ai des coéquipiers plus bavards que moi. Je fais juste du mieux que je peux. On ne peut pas remplacer quelqu’un comme Loïc Perrin. Tout ce que sa présence véhicule en dehors et sur le terrain est irremplaçable. On fera du mieux que l’on peut en championnat comme en Coupe d’Europe pour faire en sorte d’être toujours bien placé lorsqu’il reviendra », a-t-il ainsi conclu.