Après avoir perdu Zouma et Trémoulinas, l’ASSE cherchait à se renforcer dans le secteur défensif. De nombreux noms ont notamment été évoqués, mais peu ont débarqués dans le Forez.
Avec l’EuropaLeague à disputer, l’ASSE se devait de se renforcer dans tous les secteurs. La défense était notamment une priorité, mais à la fin du mercato seul Théophile-Catherine a posé ses valises. Ce n’était pourtant pas les pistes qui manquaient. Pour Eurosport, BernardCaïazzo a fait le point sur les différentes cibles des Verts.
TRÉMOULINAS, KOLODZIEJCZAK ET KRYCHOWIAK TROP GOURMANDS
Parmi les pistes étudiées par Saint-Etienne figurait donc BenoitTrémoulinas, TimothéeKolodjieczak et GrzegorzKrychowiak. Toutefois ces joueurs ont tous débarqué du côté de Séville. La raison ? Un salaire trop important à assumer pour le club français comme l’indique le président du conseil de surveillance de l’ASSE en prenant l’exemple de Trémoulinas : « On ne pouvait pas lui donner 300 000 euros par mois à Saint-Etienne, ce n’est pas possible ! Là-bas il va gagner 150 000 euros nets, ce qui est l’équivalent de 300 000 euros bruts en France ».
L’IMPORTANCE DES SOCIÉTÉS TIERCES
Si l’ASSE ne pouvait donc pas assumer ses salaires, BernardCaïazzo évoque également l’importance des sociétés tierces dans ces transferts. Une pratique qui désavantage les clubs français : « En Espagne ils ont l’avantage d’avoir des sociétés tierces. On ne peut pas se battre avec ces équipes sur le marché des transferts. Regardez Aboubakar, Porto n'a payé que 3 millions d'euros à Lorient, ce sont des sociétés tierces qui ont complété le transfert. Une pratique interdite en France. Notre situation est terrible au regard de la compétitivité européenne ».