L'ASSE fonctionne avec un salary cap et des primes. Un système défendu becs et ongles par Bernard Caïazzo.
« Dans le recrutement, il faut changer cette politique du "salary cap" (plafond de salaire) qui s'essouffle sur la durée. Il y a des joueurs intéressants, notamment défensivement, mais ce mode de fonctionnement a ses limites ». Pour Hérita Ilunga, récemment interrogé par Winamax, il est temps que les choses changent à l'ASSE. Bernard Caïazzo n'a pas partagé son avis dans un long entretien accordé à Peuple Vert.
« Si un joueur échappe à l'ASSE... »
« L’ASSE a déjà par le passé versé des rémunérations à 200 000 euros comme pour Ilan ou 300 000 euros par mois pour Gomis ou 160 000 pour Sanogo. Pour quels résultats ? Moins bons que depuis que nous avons décidé du salary cap. Le salary cap a permis à l’ASSE d’être en moyenne sur les 5 dernières saisons dans le top 5 de ligue 1. L’ASSE fait en fonction de ses moyens avec la volonté de salaires équitables entre ses joueurs et de fortes primes à la performance. Si un joueur échappe à l’ASSE pour des raisons financières c’est plutôt positif pour nous car cela veut dire qu’il vient chez nous non pas pour le projet sportif mais pour l’argent. L’ASSE est le seul club français qui chaque saison depuis 7 ans n’a jamais perdu d’argent ce qui est un exploit dans le football français », a confié Caïazzo.