Suite à la victoire de l’ASSE sur la pelouse du FC Nantes (1-3), Daniel Riolo a livré son analyse et estime que les Verts vont devoir recruter…
Sous les ordres de Christophe Galtier, l’ASSE, qui poursuit sa progression, réalise une excellente saison. Les Verts qui l’ont emporté samedi sur la pelouse du FC Nantes peuvent même encore croire à la troisième place, qualificative pour le tour préliminaire de la Ligue des Champions. Dans son édito, Daniel Riolo a livré son sentiment sur la saison de Saint-Etienne.
« GALTIER TIRE LE MAXIMUM D’UN GROUPE LIMITÉ »
« Battu par un PSG en vacances (1-3), le LOSC devra donc gagner à Lorient. Sinon, Saint-Etienne en profitera. Assurément, les Verts battront Ajaccio et espéreront alors cette troisième place, a assuré Daniel Riolo. Qu'en feront-ils ? Sans renfort, cette équipe n'ira nulle part. Galtier tire le maximum d'un groupe limité mais qu'il faut quand même féliciter pour sa belle saison. A Nantes (1-3), les Verts ont eu trois occasions et ont marqué. Ruffier a été bon, Erding dans un grand soir. Les yeux fermés, il marquait ! C'est tout. Nantes a bien mieux joué mais a perdu. Les apôtres du résultat ne retiendront que ça. »
« MA RÉFLEXION EST LIÉE AU PROJET DU CLUB »
« Mon devoir, mon obligation et ma conscience professionnelle, c’est que je dois préparer la saison prochaine. Mais il n’y a rien de sûr. Je dois rencontrer les dirigeants en fin de championnat. Aujourd’hui, l’équipe progresse. Je dois voir si on peut encore progresser. J’ai des questions à poser à mes dirigeants, je pense que j’aurai des réponses précises. (…) Je sais que faire mieux sera difficile. Ma réflexion est liée au projet du club. Est-ce que la solution c’est d’acheter des joueurs pour X millions d’euros ? Pour moi, non. Faut-il relever le salary cap ? Je ne pense pas non plus. Aujourd’hui, le vestiaire est équilibré, ce n’est pas pour en faire profiter ceux vont arriver. Des renforts ? Je n’en demande pas beaucoup. Ma réflexion, c’est de savoir si on peut encore progresser et si on peut garder l’effectif », avait confié Christophe Galtier.