Mercato : Après son transfert, il vide son sac sur son calvaire à l’OM
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

En froid avec Mehdi Benatia ces derniers mois, Jonathan Clauss a enfin quitté l’OM. Déjà poussé vers la sortie lors du dernier mercato hivernal, l’international français a accepté de filer à Nice. L’arrière droit a retrouvé Franck Haise, son ancien coach à Lens. Mais avant de débuter son aventure sur la Côte d’Azur, Clauss est revenu sur la fin de son parcours marseillais et sur les nombreux conflits avec sa direction. 

Pour Jonathan Clauss, l’aventure marseillaise a pris fin cet été. Mais elle aurait pu se terminer bien plus tôt, dès le mois de janvier. Dans les ultimes instants du mercato hivernal, Mehdi Benatia avait tenté de le vendre. Le conseiller sportif de Pablo Longoria lui reprochait un manque de professionnalisme. Le timing était trop serré pour Benatia, qui a donc attendu la fin de la saison pour conclure son transfert. Après l’Euro, Clauss s’est engagé avec l’OGC Nice, coaché par Franck Haise. 

Clauss règle ses comptes

Lors d’un entretien accordé au Parisien, Clauss a accepté de répondre à Benatia. «J’ai trouvé ça dommage parce que je suis une personne très humaine qui prend énormément de recul, poursuit-il. Le fait de me dire : 'Écoute Jo, là je ne te trouve vraiment pas bon, parce que tu ne fais pas ceci, tu ne fais pas cela...' OK, top, merci de me le dire rapidement afin que je puisse réagir. Au final, là où j’aurais pu complètement péter les plombs, leur assurer que c’est n’importe quoi, je n’ai juste rien dit et fait ce qu’il fallait» avait lâché l’international français. 

« J’aurais aimé qu’on me le dise »

Clauss reproche à son ancien dirigeant un manque d’honnêteté. «Peut-être qu’il y avait des reproches à me faire, que la situation était telle qu’il y avait des choses que je faisais bien ou pas. Je ne sais pas, en fait... C’est juste que j’aurais aimé qu’on me le dise. Il y a certains trucs qui sont sortis. Je me disais, bon, c’est dommage parce que je ne pensais pas être comme ça. Après, je ne suis pas parfait. Mais je suis loin d’être quelqu’un qui, quand on lui fait une remarque, se met dans un coin et dit : 'Non, ce n’est pas moi'» a-t-il confié. 

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