Pierre Lees-Melou a profité du dernier mercato estival pour rejoindre le Paris FC, après trois années du côté de Brest. Interrogé par Ici Breizh Izel, le milieu de terrain justifie cette décision par la volonté de relever de nouveaux défis dans sa carrière, mais également pour se reconstruire après un drame familial.
Après trois saisons à Brest, Pierre Lees-Melou a rejoint le Paris FC en fin de mercato pour 6,5M€. Un changement nécessaire pour le milieu de 32 ans, désireux d’entamer un nouveau chapitre sur le plan sportif. « Quand vous êtes bloqué pendant plusieurs mercatos, ça agrandit vos envies de départ. Là, cet été, je trouvais que j'avais fait le tour avec le Stade Brestois, s’est-il justifié auprès d’Ici Breizh Izel. On avait tout vécu : les moments difficiles et le maintien, puis les moments de gloire. A mes yeux, un nouveau chapitre s'ouvrait pour Brest cette année, je ne voulais plus faire partie de cette nouvelle ère et avoir un nouveau défi. »
« Je voulais aussi quitter Brest car cela pouvait également nous aider à avancer avec ma femme »
Mais cette nouvelle aventure était également importante pour Pierre Lees-Melou d’un point de vue personnel comme il l’a expliqué auprès de la radio locale, avec le décès de sa petite fille en 2022, âgée d'à peine quelques jours. « Je n'en ai jamais parlé. Mais, c'est aussi pour cela que j'avais cette relation particulière avec le président. Lui et Greg Lorenzi savaient ce qui s'était passé et à quel point c'était pour moi un moment très compliqué. Intimement, je voulais aussi quitter Brest pour cette raison car cela pouvait également nous aider à avancer avec ma femme », explique le joueur.
« On a surmonté ça »
« Je n'en ai jamais parlé, et je ne me suis jamais caché derrière ça, mais c'était un moment très douloureux, poursuit Lees-Melou. Ça marque un homme et une famille. On a surmonté ça, et le foot m'a fait du bien en ce sens. Mais c'est en partie pour cette raison que j'ai eu du mal dans les conversations du président, car il connaissait cette épreuve de ma vie privée. Cela dit, ça n'est jamais entré dans les négociations, je ne l'ai jamais fait valoir. Car ce sont des choses personnelles, et il y a des choses négatives ou des drames dans beaucoup de familles. Ensuite, il y a aussi eu la plus belle des nouvelles avec la naissance de Gabriella. Brest restera aussi dans mon coeur pour cela. »