Gattuso débarque, les joueurs de l’OM sont déjà prévenus
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

L’OM a officialisé l’arrivée de Gennaro Gattuso pour succéder à Marcelino, qui a quitté son poste la semaine dernière. Un entraîneur que l’on dit proche de ses joueurs, mais qui n’hésite pas à hausser le ton et à faire preuve d’une grande exigence. Faouzi Ghoulam s’est souvenu de son passage sous les ordres de l’Italien à Naples.

A quoi les joueurs de l’OM doivent-ils s’attendre avec Gennaro Gattuso. Connu pour son gros caractère, l’entraîneur italien a été choisi par Pablo Longoria pour prendre les rênes du club phocéen, lui dont le bilan reste mitigé depuis sa reconversion sur le banc de touche. Au quotidien, Gattuso est connu pour son exigence et son tempérament fort, avec la volonté de mettre en place un jeu de possession. Faouzi Ghoulam, qui a évolué sous les ordres de Gattuso au Napoli, prévient les joueurs de l’OM de ce qui les attend.

« Il aime que son équipe joue haut et qu'elle défende en fonction du ballon et de l'espace »

« Il demande à ressortir derrière, il est pointilleux sur les sorties de balle. On sortait quand même d'une période avec Ancelotti et Sarri et il m'avait agréablement surpris. Il demandait déjà de la possession, un gros pressing à la perte du ballon. Il aime que son équipe joue haut et qu'elle défende en fonction du ballon et de l'espace, pas en fonction du joueur qui est en face », confie l’ancien joueur de Gattuso dans L’Equipe.

« Mais sur le terrain, c'est vrai, là ça ne rigole plus »

Faouzi Ghoulam poursuit en se remémorant la relation qu’entretient Gennaro Gattuso avec ses protégés : « Il comprend les joueurs. Il participait aux toros, il sait quand il faut rigoler, faire des blagues. Mais sur le terrain, c'est vrai, là ça ne rigole plus. Je crois surtout qu'il se met lui-même beaucoup de pression. Quand on s'entraînait à 10h, il arrivait à 6h30 et repartait à 19h. C'est aussi un entraîneur qui peut hurler, mais il s'est calmé avec le temps. Pendant le Covid, par exemple, avec d’autres joueurs, il s’était mis à notre disposition, on faisait des petites séances dans un parc, il rigolait avec nous. »

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