Deschamps a galéré après son transfert à l’OM
Thibault Morlain -
Journaliste
Après s’être essayé à différents sports, Thibault se tourne vers une carrière de footballeur amateur. Au moment de faire un choix entre devenir footballeur professionnel et journaliste, les qualités ont fait pencher la balance d’un côté. Le voilà désormais au sein de la rédaction du 10 Sport, après un diplôme obtenu à l’Institut International de Communication de Paris.

Formé au FC Nantes, Didier Deschamps a ensuite rejoint l’OM. On se souvient notamment de cette image de lui en train de soulever la Ligue des Champions en 1993. C’est en 1989 que l’ex-milieu de terrain s’est engagé avec le club phocéen. Mais voilà que son transfert à Marseille en provenance des Canaris a été tout sauf simple comme l’a raconté Deschamps.

Une intégration compliquée pour Deschamps 

A l’occasion d’un entretien accordé à BeIN Sports, Didier Deschamps a expliqué à quel point ça a été difficile pour lui de s’intégrer à l’OM, comme ça a été le cas lorsqu’il a rejoint le centre de formation du FC Nantes. « Est-ce que je me suis intégré facilement à l’OM ? Ça a été compliqué. Déjà, de passer de ma campagne du Pays Basque à Nantes, la ville, ça a pas été évident. J’étais loin de ma famille. J’étais à 600 kilomètres, dans ma chambre, dans un centre de formation où vous êtes avec une vingtaine d’autres joueurs qui sont plus âgés que vous. J’avais même pas 15 ans », a d’abord confié le sélectionneur de l’équipe de France.

« Je n’étais pas préparé à ça »

Didier Deschamps a ensuite ajouté sur son transfert compliqué à l’OM : « La bascule a aussi été difficile de Nantes à Marseille avec des exigences encore plus élevées. Je n’étais pas préparé à ça. Je ne voulais pas spécialement partir au départ, après je n’ai pas eu le choix. Ça a été plus simple de Marseille à la Juventus ? Oui, même si Marseille, ça m’a préparé aux exigences de la Juve. Je gagnait en maturité aussi et en expérience, mais de Nantes à Marseille, la bascule était importante. C’était pas tellement dans la vie sociale, c’était plus sur le terrain, notamment avec Bernard Tapie. Il m’impressionnait un peu trop, j’avais du mal à me libérer. C’est pour ça qu’il m’a envoyé faire mes études à Bordeaux pour me remettre. J’ai insisté pour revenir et après j’ai passé le cap. C’était compliqué ».

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