Désormais sur le banc du RC Lens avec une certaine réussite, Antoine Kombouaré se dit plus calme. Son passage à Paris a joué un rôle.
Evincé du PSG en décembre 2011 alors que son équipe occupait la tête de la Ligue 1, Antoine Kombouaré a été marqué même s’il refuse de l’affirmer. Ce mercredi, L’Equipe s’attarde d’ailleurs sur le nouveau Kombouaré, plus distant et plus calme au bord du terrain.
« JE SUIS VIGILANT »
« J'espère que j'ai changé en bien. J'ai une famille, des enfants de vingt-sept et trente ans avec des avis très tranchés. Croyez-moi, ils savent tacler. J'essaye d'être plus calme. Avec les coups que l'on prend, on acquiert de l'expérience. Ça bout toujours autant à l'intérieur. Mais je prends sur moi. Le plus dur serait de croire que j'y suis arrivé. Mais je suis vigilant. Je fais attention (à ne pas perdre mon sang-froid). Je ne dis pas jamais. On est des hommes » a-t-il confié avant de brièvement revenir sur son passage à Paris.
« CELA DEVENAIT FATIGANT DE VOIR MA TRONCHE AU QUOTIDIEN »
« Cela me plaît d'être plus en retrait. J'aime me faire oublier. Je reste disponible la veille et les lendemains des rencontres car c'est mon travail. À Paris, la médiatisation était incomparable. Cela devenait fatigant de voir ma tronche au quotidien. J'avais le sentiment d'être trop mis en avant. Mon métier, ça reste le terrain, préparer la tactique, discuter avec mes joueurs. »