Disputant ses matches domiciles au Stade Charlety, le Paris Football Club va devoir se pencher sur la question de son stade avec le rachat bientôt acté par la famille Arnault et le groupe Red Bull. Invité de l’émission L’Équipe du Soir, Pierre Ferracci a évoqué la possibilité de partager le Parc des Princes avec le PSG.
Les problèmes de stade sont légion dans la capitale. Le PSG reste dans le flou sur la question depuis le refus de la Mairie de lui céder le Parc des Princes, incitant l’état-major qatari à envisager la construction de sa propre enceinte. Si plusieurs pistes sont évoquées, rien n’a encore été décidé, un problème auquel est également confronté le Paris FC à son échelle.
Paris FC : La famille Arnault va déjà battre un énorme record https://t.co/C7ZLBjpDks pic.twitter.com/rYXx04Cj99
— le10sport (@le10sport) October 31, 2024
« Le Parc des Princes, on n’en est pas loin »
L’autre club de la capitale s'apprête à changer de dimension avec son rachat par la famille Arnault et le groupe Red Bull et va aussi devoir gérer le dossier du stade. Pour l’heure, la formation de Ligue 2 évolue à Charléty, une enceinte suffisante pour la deuxième division qui semble en revanche incompatible en l’état avec l’élite. De passage sur la chaîne L’Equipe mardi soir, Pierre Ferracci s’est prononcé sur le sujet. « La jauge idéale pour un club qui s’installe durablement en Ligue 1, qui joue plutôt la première partie de tableau et qui joue assez régulièrement l’Europe, c’est plutôt le niveau du stade de la Juve en Italie donc 41.000 ou 42.000 places, a confié le président du PFC. Donc c’est vrai que le Parc des Princes on n’en est pas loin si c’est ce que vous voulez me faire dire. »
« Une hypothèse qu’il ne faut pas totalement rejeter »
Pierre Ferracci évoque alors une idée: le partage du Parc des Princes. « Je ne suis pas sûr que Nasser (Al-Khelaifi) et le PSG soient d’accord, mais j’ai souvent évoqué le cas de Milan (San Siro) et de Rome (Stadio Olimpico). Par des temps de pénurie où on ne multiplie pas les équipements publics, je veux dire que c’est une hypothèse qu’il ne faut pas totalement rejeter, estime Pierre Ferracci. C’est sûr que, en tout cas s’il n’y avait pas de possibilité d’extension à Charléty ou à Jean-Bouin, la question de la volumétrie se poserait. Pour l’instant, remplir un stade de 20.000 places ça suffit à notre bonheur. Que l’on soit en Ligue 2 ou qu’on soit en Ligue 1. Après on verra. La question du partage, en effet, peut-être qu’un jour elle se posera. Après j’espère que les deux clubs traiteront leur problème de stade de façon intelligente et qu’il n’y aura pas de guerre des stades à Paris. »