Battu par Arles-Avignon hier soir (1-0), le FC Metz évoluera, à moins d’un miracle, en National la saison prochaine pour la première fois de son histoire. Voire plus bas. Pour Miralem Pjanic, formé à Metz, les coupables sont tout trouvés.
Triste date que ce 11 mai 2012 pour le FC Metz. Battu hier soir à Arles-Avignon (1-0), le club messin découvrira pour la première fois de son histoire, vieille de 93 ans, le National la saison prochaine. Il faudra attendre vendredi prochain pour que cela soit officiel, mais c’est déjà comme si. Dix-huitième avant la dernière journée, à trois points du Havre et du Mans, avec une différence de buts archi-défavorable (-14 contre +1 pour le Havre et -1 pour Le Mans), Metz est condamné à une relégation historique.
Metz, comme Strasbourg La sentence est irrévocable pour une équipe qui n’a gagné que deux matchs en 2012. Elle pourrait être encore bien pire dans les prochaines semaines, alors qu’ici et là, on parle d’une rétrogradation administrative dans le monde amateur. A y croire, décidément, que le FC Metz a décidé de suivre la trace de son voisin et ennemi juré strasbourgeois, descendu en National en 2010 pour la première fois de son histoire et rétrogradé administrativement en CFA2 l’été dernier.
Bijotat et Serin, coupables ? Pour Miralem Pjanic, formé au centre de formation grenat entre 2004 et 2008, aujourd’hui à l’AS Rome, les coupables sont tout trouvés. Quelques minutes après la défaite messine hier soir, le milieu offensif bosnien a fait part de sa déception et de sa colère sur sa page Facebook. « A thought to all my messins friends who come down in 3rd French division. RIP FC Metz :(, je suis triste les amis Bijotat et Serin ont coulé le club », a-t-il écrit. Dominique Bijotat, l’entraîneur depuis 2010, Bernard Serin, le président depuis 2009. Triste fin…