Maintenue après la réunion infructueuse avec François Hollande jeudi dernier, la grève programmée par les clubs professionnels fait de moins en moins l’unanimité.
Le gouvernement français est-il en train de remporter son bras de fer avec les clubs professionnels ? Opposés au projet de taxation à 75%, les présidents de club ont décidé de lancer un mouvement de grève le weekend du 30 novembre. Mais d’après les différents propos accordés à L’Equipe ce jeudi, la menace est de moins en moins importante.
« PROFONDÉMENT INJUSTE MAIS… »
« Je préfère que l'on joue au foot plutôt qu'on ne joue pas, assure Bernard Caïazzo, le président du conseil de surveillance de l’ASSE. Les supporters en ont besoin. Quand il n'y a pas de matches, les passionnés ne sont pas contents. Un dialogue est toujours préférable. Cette taxe est profondément injuste mais au niveau du gouvernement, il y a des gens sensés qui ont envie de sortir de cette impasse. Essayons donc de trouver tous ensemble les meilleures solutions. Et si on n'y arrive pas, on verra bien quelle décision on prend. »
« CONTINUER À DISCUTER »
Avant que le comité exécutif de l’UCPF ne rende sa décision définitive jeudi prochain, Jacques Rousselot prévient également : « En faisant cette journée blanche, on est en train de couper la branche sur laquelle on est assis. Il faut donc continuer à discuter. Sans compter que le calendrier est déjà pas mal encombré et que ça va être compliqué de trouver des dates pour reporter nos matches. »