Sixième la saison dernière, le Stade Rennais a encore une fois échoué dans sa quête d’Europe. Longtemps, les Rennais ont pourtant tutoyé le podium. Alors cette année, pour éviter les déboires de la saison dernière, Frédéric de Saint-Sernin a décidé de prendre une décision radicale. Voire même ubuesque.
Marseille, Rennes, même combat. Après José Anigo, qui a demandé début juillet à ses jeunes joueurs de raser leur crête sur la tête pour montrer une autre image du club, le président Frédéric de Saint-Sernin a également fait de l’image dégagée par son équipe une priorité. L’ancien Secrétaire d’Etat auprès du ministre des Transports, désireux de chasser les mauvais comportements, aurait, récemment, décidé d’instaurer une charte interne que l’ensemble de l’effectif du Stade Rennais a dû signer. Une incroyable charte que France Football détaille dans son édition du jour.
Couvre-feu à 22h ! Plus qu’un simple rasage de crête, de Saint-Sernin a pris des mesures radicales et pour le moins ubuesques, visant, tout simplement, à mettre sous contrôle ses joueurs et à supprimer toutes leurs libertés. La principale vise à instaurer un couvre-feu à 22 heures à soixante-douze heures des matchs. Pour exemple, lors de la 1ère journée, Rennes jouant le samedi 11 août à 21h face à Lyon, les Rennais ne pourront plus sortir de chez eux après 22 heures à partir du mercredi 8. Que dire si le club s’était qualifié pour la Ligue Europa et jouait tous les trois jours… Autre mesure du même acabit, Yann M’Vila, s’il est encore là, et ses coéquipiers devront veiller à leur style vestimentaire. Les sacoches de luxe, notamment celles de la marque Louis Vuitton, très appréciées chez les footballeurs, sont par exemple désormais proscrites. Le, ou les joueurs qui viendront à fauter seront sanctionnés. Pour cela, les dirigeants rennais ont décidé de cibler le portefeuille de leurs joueurs : 20% de leurs primes seront conditionnés par leur comportement.
Les Rennais sortaient trop La raison de cette décision radicale prise par Frédéric de Saint-Sernin, revenu aux affaires à Rennes fin juin, deux ans après son départ ? Les déboires des Rennais qui, au goût des dirigeants, sont sortis trop souvent la saison dernière. Un événement plus qu’un autre, le 15 mai, a marqué les esprits. Au lendemain de la cérémonie des trophées UNFP, Chris Mavinga a eu un très sévère accrochage avec son coach, Frédéric Antonetti, avec qui il avait failli en venir aux mains.