Samedi matin, soit quelques heures avant de s'être fait conspuer par les supporters lors de Lyon-Caen, Claude Puel a reçu, via des tags non loin de son domicile, des menaces. Une enquête a été ouverte.
Si Claude Puel n'est plus en odeur de sainteté à l'Olympique Lyonnais, les moyens qu'utilisent les supporters lyonnais pour lui faire comprendre, sont pour le moins démesurés. Le Progrès révèle en effet que dans la nuit de vendredi à samedi, des tags visant Claude Puel ont été déposés dans le 4ème arrondissement de Lyon, non loin du domicile de l'entraîneur des Gones. Des inscriptions qui ne se contentent pas de réclamer la démission du l'ancien lillois puisqu'elles menacent directement l'homme et sa famille.
"Puel, laisses pas traîner ton fils" Le journal révèle certains propos inscrits sur les murs et sur le portail d'entrée d'un parc résidentiel : "Je te hais, je t'aurais" ou encore "Puel, laisses pas traîner ton fils", reprise douteuse d'une chanson de NTM. Après la découverte de ce qui constitue des menaces, Le Progrès donne le témoignage d'un jeune de 17 ans qui, selon lui, est un des auteurs des graffitis. Il affirme que ses menaces sont juste des "messages, qu'il n'y aura pas de suite". Les autorités en ont décidé autrement puisqu'une enquête a été ouverte.
Un samedi cauchemardesque pour Puel Claude Puel a vécu un samedi décidément cauchemardesque puisque le soir même, des pseudos supporters étaient venus au stade non pas pour voir Lyon-Caen mais pour cracher leur haine envers l'entraîneur. Autocollants, banderoles, chants anti-Puel, le contexte devient étouffant. Et dire dans tout cela que Lyon est troisième du championnat, toujours en course pour accrocher la Ligue des Champions...