Avant un nouveau rendez-vous en Ligue des Champions pour le PSG, Gérard Houllier évoque le système tactique du club de la capitale.
En alternant 4-2-3-1, 4-3-2-1, 4-3-3 ou encore 4-4-2, Carlo Ancelotti n’a jamais vraiment trouvé le système idéal pour que son PSG tourne à pleine puissance. Un constat que l’on ne peut pas associer à Laurent Blanc qui, avec son 4-3-3, a trouvé une formule qui gagne. L’ancien DTN Gérard Houllier témoigne ce mercredi dans les colonnes de L’Equipe.
« UN SOUFFLE LIBÉRATEUR »
« L'élément capital, qui a complètement libéré le jeu du PSG, c'est qu'il a gagné le titre. Remporter le premier titre de l'ère Qatar était fondamental. Cela a déclenché un souffle libérateur sur cette équipe, qui ressentait le poids d'une grosse pression jusqu'alors », avance tout d’abord Gérard Houllier avant de rentrer dans les détails tactiques.
« PRATIQUEMENT AUCUNE ÉQUIPE AVEC DEUX ATTAQUANTS »
« L'équilibre au milieu est bien plus sûr que la saison dernière. L'apport de Cavani, lui, complique encore plus le travail des adversaires, qui avaient déjà souvent du mal à neutraliser le seul Ibra. Au plus haut niveau européen, il n'y a de toute façon pratiquement aucune équipe avec deux attaquants, même si ce sont eux qui font encore la différence, avec 60 % des buts marqués. »Laurent Blanc a également livré sa vision tactique mardi en conférence de presse : « Le système de jeu est important, estimait Laurent Blanc, hier. Mais la complémentarité entre joueurs l'est tout autant. Cette saison, les joueurs se connaissent mieux qu'il y a un an. Ils s'apprécient plus. Se montrent plus solidaires que par le passé. »