PSG : Ramos sous pression, une improbable malédiction frappe QSI
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

En choisissant le numéro 4 au PSG, Sergio Ramos ne s'en doutait probablement pas, mais il prend un gros risque. En effet, depuis l'arrivée de QSI à Paris, ce numéro de maillot semble maudit puisqu'il a été successivement porté par Milan Bisevac, Yohan Cabaye, Benjamin Stambouli, Grzegorz Krychowiak et Thilo Kehrer. L'ancien joueur du Real Madrid va donc devoir vaincre cette malédiction cette saison.

Bisevac le précurseur du numéro 4, Kehrer abandonne

Le premier joueur de l'ère QSI à étrenner le numéro 4 était Milan Bisevac. Très apprécié par Antoine Kombouaré qui l'avait eu sous ses ordres à Valenciennes, le Serbe débarque donc durant l'été 2011 au tout début de l'ère QSI. Le PSG entre dans une nouvelle dimension et Bisevac semble un peu juste pour en faire partie. D'autant plus qu'en quelques mois, Alex et Thiago Silva vont débarquer à Paris. Après une seule saison, il va donc quitter le club de la capitale. Le premier échec pour un numéro 4 à Paris. Mais pas le dernier. Et pour cause, en 2018, le PSG lâche 37M€ pour recruter Thilo Kehrer. Pourtant averti des échecs successifs, l'Allemand choisi de récupérer le 4. Et il ne réussira pas à vaincre la malédiction. Malgré des débuts encourageants, son erreur en huitième de finale de la Ligue des champions contre Manchester United, seulement six mois après son arrivée précipitera sa chute. Depuis, Kehrer a dépanné, sans jamais s'imposer et n'entre désormais plus du tout dans les plans du PSG qui vient de recruter Nordi Mukiele.

Cabaye, Stambouli, Krychowiak... l'enchaînement des flops

Entre les deux défenseurs centraux, plusieurs joueurs se sont succédé avec ce fameux maillots. L'enchaînement est d'ailleurs d'autant plus frappant qu'il s'agit de trois joueurs évoluant au même poste. Le premier d'entre eux est Yohan Cabaye. En quête d'un joueur capable d'entrer dans la rotation au milieu de terrain et donc de faire souffler Thiago Motta, le PSG recrute donc l'ancien Lillois que Laurent Blanc connaît bien pour l'avoir eu sous ses ordres en équipe de France. Néanmoins, Cabaye ne réussira jamais à s'imposer comme une solution crédible en remplacement de Thiago Motta et quitte le club durant l'été 2015. Le PSG lui cherche donc un successeur et décide de miser sur Benjamin Stambouli qui débarque en provenance de Tottenham. L'ancien Montpelliérain, remplace donc numériquement Yohan Cabaye et récupère son numéro 4. Mais un an plus tard, lui aussi est poussé au départ après avoir enchaîné les prestations quelconques à Paris. Rebelotte en 2016. Cet été là, Unai Emery remplace Laurent Blanc et le PSG décidé de recruter Grzegorz Krychowiak qui avait brillé au Séville FC sous les ordres... d'Unai Emery. Le Polonais, recruté pour plus de 30M€, récupère ainsi le numéro 4. Mais là encore, ce sera un énorme flop. En trois été, trois numéros 4 successifs se sont succédé. Trois milieux de terrain censés remplacer Thiago Motta. Trois flops.

Sergio Ramos veut vaincre le sort

Le numéro 4 entre donc dans la légende du PSG version QSI comme un chiffre maudit. Par conséquent, en 2021, Thilo Kehrer est tout content de délaisser le 4 pour récupérer le 24. Un changement de numéros qui n'est pas anodin. Et pour cause, cet été-là, le PSG officialise la signature de Sergio Ramos qui débarque libre après la fin de son contrat au Real Madrid. Et la légende espagnole réclame rapidement de récupérer le 4, son numéro fétiche qui lui a porté bonheur de l'autre côté des Pyrénées. Maudit au PSG, le numéro 4 fini sur le dos d'un joueur qui a fait briller ce chiffre dans sa carrière. Mais la première saison de Sergio Ramos, marquée par de nombreuses blessures, laisse craindre que la malédiction ne soit pas terminée. Une chose est sûre, si même Sergio Ramos n'inverse pas le sort, le numéro 4 pourrait définitivement devenir maudit au PSG.

Articles liés