Alors que plusieurs sujets font débat autour du PSG depuis quelque temps, comme la présence des investisseurs qataris ou encore le manque de liberté accordé aux anciens Ultras du Parc des Princes, Alain Cayzac se confie sur ces deux sujets épineux.
Président du PSG de 2006 à 2008, Alain Cayzac a été l’un des derniers présidents du PSG avant l’arrivée de Nasser Al-Khelaïfi et des investisseurs qataris (2012). Une période qui a également coïncidé à la dissolution des associations de supporters au sein du Parc des Princes, deux sujets qui font clairement débat autour du PSG depuis près de quatre ans. Interrogé par Sud Radio, Cayzac se confie d’abord sur la question du Qatar.
« LES QATARIS SE COMPORTEMENT EXTRÊMEMENT BIEN »
« La Coupe du monde au Qatar, ce n’est pas mon sujet, mais s’il y a un problème autour de tout ça, il y a un problème autour de la présence des Russes à Monaco et des JO en Russie (…) Je vois simplement que les Qataris se comportent bien avec le club qui m’est cher, qu’ils continuent à bien gérer l’équipe féminine, que je suis président d’honneur du Paris Foot Gay et que le PSG continue à les soutenir. Je ne suis pas là pour sauver le monde mais je limite mon jugement sur ce qui me passionne, le PSG, et là, les Qataris se comportent extrêmement bien », explique l’ancien patron du PSG, avant d’évoquer les anciens ultras du club francilien.
« LES SUPPORTERS PAIENT POUR 300 VOYOUS »
« J’ai toujours pensé qu’ils faisaient partie intégrante de la vie d’un club. On m’a même parfois reproché de trop les soutenir. Mais il s’est passé des choses très très dures avec la mort de deux supporters dont un sous ma présidence. Et croyez-moi, on y pense jusqu’à la fin de ses jours. Quand il y a des choses aussi graves, il y a une période où les clubs ne prennent plus de risques. Et c’est vrai que c’est au détriment de la ferveur et que ça punit des supporters qui se comportaient bien et qui paient le comportement de 300 voyous. La seule chose que je puisse souhaiter, c’est de retrouver la ferveur d’antan avec la sécurité et les résultats d’aujourd’hui. Je ne suis pas le décisionnaire de ce club mais je sais que les Qataris sont soucieux du retour de cette ferveur ».