Alors que Nasser Al-Khelaïfi est visé par une enquête de corruption, c’est l’image du Qatar qui pourrait être écornée. De mauvais augure pour le PSG…
Depuis jeudi, Nasser Al-Khelaïfi est dans l’œil du cyclone. Visé pour les autorités suisses, le dirigeant qatari est sous le coup d’une enquête de corruption. Soupçonné d’avoir proposé des avantages à Jérôme Valcke, alors secrétaire général de la FIFA pour l’obtention des droits TV des Coupes du monde 2026 et 2030 en sa qualité de directeur de beIN Média Group, le président du PSG est dans l’œil du cyclone. Plus globalement, c’est le Qatar qui est une nouvelle fois mis sous le feu des projecteurs et qui pourrait payer les pots cassés de cette affaire comme l’explique Christian Chesnot, journaliste spécialisé de l’émirat.
« Avec la puissance de leurs ennemis… »
« Il faut savoir que le Qatar a deux puissants ennemis : l’Arabie saoudite, mais surtout les Émirats arabes unis. Eux, ils ont juré de déstabiliser le Qatar. Par exemple, ils exercent d’énormes pressions auprès de la Fi- fa pour retirer la Coupe du monde 2022 au Qatar. Quitte, peut-être, à fournir les dossiers. Et les Qatariens sont très sensibles à l’image qu’ils renvoient. C’est un peuple de Bédouins et l’honneur est essentiel pour eux. Si l’affaire prend de l’ampleur, Nasser peut être exfiltré au Qatar. Même si ce sera déguisé sous une forme de promotion. Je le répète, les Qatariens ne veulent pas être salis par les affaires. Mais avec la puissance de leurs ennemis, c’est peut-être le vrai début des ennuis pour le Qatar », confie-t-il dans les colonnes du Parisien.