Sous le coup d’une enquête pour corruption, Nasser Al-Khelaïfi ne bénéficiera d’aucun passe-droit de la FIFA.
L’étau se resserre pour Nasser Al-Khelaïfi. Visé par une enquête de la justice suisse pour « soupçon de corruption privée, d’escroquerie, de gestion déloyale et de faux dans les titres », le président du PSG aurait versé « des avantages indus » à Jérôme Valcke, alors secrétaire général de la FIFA pour l’obtention des droits de diffusion des Coupes du monde 2026 et 2030. Selon la police italienne, il s’agirait de la mise à disposition d’une maison en Sardaigne. Et la situation n’est pas près de s’arranger.
Aucun passe-droit pour Nasser Al-Khelaïfi ?
En effet, selon les informations de L’Équipe, si Nasser Al-Khelaïfi comptait sur une clémence de la FIFA compte tenu de son statut de président d’un grand club européen et surtout de personnage éminent d’un État, en l’occurrence le Qatar, c’est loin d’être gagné. En effet, L’Équipe cite les précédents Sepp Blatter et Michel Platini pour évoquer la fermeté de la commission d’éthique de la FIFA qui a également ouvert une enquête. Le média ajoute que Gianni Infantino, président de la FIFA, qui a récemment largement remanié cette commission d’éthique, joue sa crédibilité dans ce dossier. Autrement dit, Nasser Al-Khelaïfi n’aura droit à aucun passe-droit et son avenir à la tête du PSG est bel et bien menacé.