Au micro de RMC, Jean-Michel Larqué a poussé un coup de gueule à quelques heures du Classico entre le PSG et l’OM.
Attendu par le monde du foot français, le Classico est bien évidemment évoqué avec insistance dans les médias. Mais Jean-Michel Larqué n’a pas apprécié certains traitements médiatiques de la rencontre…
LARQUÉ ET LA STARISATION DE L’INDIVIDU
« Dans les médias, on a parlé dans la semaine du talon de Zlatan et du postérieur de Bielsa sur une glacière. On a parlé que de ça. On n’a pas évoqué, d’une manière générale, que c’était le premier contre le deuxième, qu’il y avait dans chaque effectif une bonne quinzaine d’internationaux et que c’était un classique qui sentait bon les années 1990-2000. On est en train aujourd’hui de sacrifier à la starisation de l’individu ce qui fait le charme d’un sport collectif, c’est-à-dire la solidarité, la complémentarité, le talent conjugué. Est-ce qu’on doit résumer ce match au talon d’Ibrahimovic ou au fessier de Bielsa ? »
« BIELSA A CHANGÉ LE VISAGE DE L’OM »
Larqué concède tout de même une chose au sujet de l’OM : « Après, je suis un peu moins sévère avec le fait qu’on se focalise sur Marcelo Bielsa parce que son travail est quand même tourné vers le collectif. Qu’on reconnaisse qu’il a changé le visage de l’OM, qu’il a changé le comportement des joueurs et qu’à lui seul, il a un peu changé la donne, on est d’accord là-dessus. Même s’il y a aussi une part de responsabilité des joueurs, qui y mettent du leur pour suivre ses conseils et sa direction. Par contre, j’ai trouvé dégueulasse que certains spécialises disent que Bielsa, c’est l’esprit saint qui donne la bénédiction à tout le monde et que Blanc ne sert à rien. Là, j’ai du mal à suivre ces réflexions. C’est un peu réducteur, c’est ce qui m’énerve un peu. »