La rencontre opposant Montpellier au PSG aura été très prolifique avec six buts inscrits. Menés deux buts à zéro, les Héraultais sont revenus au score juste avant la pause mais n'ont plus jamais marqué ensuite. Pourtant, ils auraient pu avoir deux opportunités concrètes supplémentaires de le faire si l'on en croit l'ancien arbitre Saïd Ennjimi qui estime que deux pénaltys n'ont pas été sifflés pour les partenaires de Téji Savanier.
Le PSG s'est fait peur en première période face à Montpellier. Plombé par sa défense, le club de la capitale s'est fait rejoindre juste avant de rentrer aux vestiaires suite à un pénalty accordé sur une faute de Gianluigi Donnarumma. Une décision logique selon Saïd Ennjimi, qui affirme que Montpellier aurait du bénéficier de deux pénaltys supplémentaires.
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— le10sport (@le10sport) March 18, 2024
«Il ne maîtrise pas son geste»
« Montpellier aurait dû bénéficier de trois penalties (au total). Sur la première situation, Beraldo bouscule Nordin sans jouer le ballon, cette faute aurait été sifflée au milieu de terrain. Je répète que la surface doit être considérée comme n'importe quelle autre partie du terrain, donc il y avait penalty. Sur la deuxième situation, je rejoins M. Batta et j'aurais moi aussi sifflé penalty. Même si Donnarumma a touché le ballon, il ne maîtrise pas son geste », a déclaré l'ancien arbitre international pour L'Equipe. Il souligne une véritable défaillance de l'arbitrage vidéo.
«Ça laisse songeur»
« Enfin sur la troisième, M. Batta prend la bonne décision, je ne comprends pas comment le VAR peut lui demander de revenir sur son choix puisque Nuno Mendes met son corps en opposition alors qu'Al-Tamari est passé. Il n'y a pas de débat. Quand on remet cela en perspective avec le penalty accordé au PSG face à Rennes (qui a permis aux Parisiens d'égaliser [1-1] au bout du temps additionnel), ça laisse songeur. L'arbitrage français est en grande difficulté chaque week-end. Je doute que ce soit du fait d'un seul homme, le mal est plus profond tant les arbitres sont trop souvent en difficulté », a ajouté Saïd Ennjimi. Le PSG s'en est donc bien sorti.