Loin d’être qu’un simple footballeur, Zlatan Ibrahimovic est au coeur d’analyses philosophiques comme celle de Mathias Roux dans le magazine GQ.
Professeur de philosophie et auteur de Socrate en crampons, Mathias Roux est intervenu dans les colonnes de GQ pour livrer son regard sur le personnage Zlatan Ibrahimovic. Désigne homme de l’année par GQ, l'attaquant du PSG y est aussi allé de ses petites confidences.
TEL UN PEINTRE
Pour Mathias Roux, Ibrahimovic est un exemple du surhomme nietzschéen « qui crée ses propres valeurs, fixe ses propres normes et sa règle du jeu en se situant par-delà le bien et le mal. On le voit sur le terrain dans son rapport avec ses partenaires avec qui il est très ambivalent : s’il rate quelque choses, ça sera de la faute de l’autre ; et il le lui fait savoir ! Mais l’instant d’après, il va lui donner l’occasion de briller par une passe lumineuse. Il est totalement injuste. C’est lui qui décide du sort des autres. Et c’est même lui qui décide des moments où il est mauvais, comme un grand peintre qui déchire sa meilleure toile. »
« IL NE SE SOUCIE PAS DE SON IMAGE »
« C’est cette capacité à se distinguer du reste de la meut qui nous fascine. Et pour couronner le tout, il se moque profondément de ce qu’on en pense, il ne se soucie pas de l’image qu’il renvoie. Se détacher complètement de ce que les autres pensent de soi est une forme de sagesse philosophique ultime » conclut-il.