Au delà du footballeur, le personnage Zlatan fascine. Dans un portrait façonné par GQ, David Lagercrantz, journaliste et romancier suédois, livre son regard sur l’attaquant parisien.
Zlatan Ibrahimovic n’est pas un joueur comme les autres. Unique dans ses interventions médiatiques et dans certains exploits sur le terrain, l’attaquant du PSG possède également une image qui lui colle à la peau. Celle d’un joueur qui ne sourit presque jamais, froid et qui ne pense qu’à lui-même.
« SA CAUSE, C’EST LUI-MÊME »
« Zlatan s’est construit seul. Ses parents le délaissaient et personne ne croyait en son potentiel de footballeur. Sa devise personnelle (« On peut sortir un mec du ghetto mais on ne peut pas sortir le ghetto du mec ») lui est encore chevillée au corps. La hargne, la bestialité et l’agressivité sont le fruit d’une vieille colère qui ne l’a jamais quitté. Zlatan se considère encore lui-même comme un guerrier en croisade contre la terre entière. Sa seule motivation reste de montrer à tout le monde que c’est lui le meilleur. Sa cause, c’est lui-même » confie le journaliste.
« J’AI APPRIS TOUT SEUL »
« Je n’avais personne autour de moi pour gérer les journalistes et certaines choses. J’ai appris tout seul, même de mes erreurs. Maintenant je suis attentif même si ça m’arrive de parler directement avec le cœur. Par contre, je suis toujours le même avec mes amis et mes coéquipiers. Peu importe où je joue et ce que je gagne, je cherche toujours à rester le même » avait récemment confié le Suédois dans la Gazzetta.