Le PSG étant pointé du doigt pour ses mauvaises performances à l’extérieur depuis le début de la saison, Laurent Blanc devrait être contraint de revoir certains points de son management. Voici les quatre principaux sujets qui concernent la remise en question de l’entraîneur parisien.
COMBLER LE MANQUE MAKELELE
Après avoir quitté le PSG pour prendre le poste d’entraîneur du SC Bastia, Claude Makelele a vraisemblablement laissé un grand vide derrière lui comme le révèle ce familier du vestiaire dans les colonnes du Parisien ce vendredi : « Depuis le départ de Makelele à Bastia cet été, il n'existe plus cet élément qui faisait le tampon entre les entraîneurs et le groupe. Il faisait remonter les demandes ». Un premier point que Laurent Blanc devra rapidement régler.
REVOIR SES CHOIX TACTIQUES
Particulièrement attaché à son 4-3-3 depuis son arrivée au PSG, Laurent Blanc va t-il revoir sa copie ? Les récentes performances de son collectif devraient fortement l’y inciter. Par ailleurs, comme nous vous l’expliquions en détail jeudi, un passage en 4-4-2 avec un milieu en losange permettrait de mettre des profils comme Javier Pastore et Edinson Cavani dans leurs meilleures dispositions…
SAVOIR POUSSER UNE GUEULANTE
Mercredi soir, après le match nul concédé face à l’Ajax Amsterdam en Ligue des Champions (1-1), Laurent Blanc affichait un discours plutôt optimiste : « On n'a peut-être pas fait ce qu'il fallait pour gagner ce match. Mais malgré ces difficultés, on ne perd pas. Dans quelques temps, cela ira mieux, j'en suis convaincu ». À ce titre, selon L’Equipe, Blanc se verrait reprocher « de ne pas toujours parvenir à diffuser un esprit de mobilisation et surtout d'être trop passif dans son management tactique ».
RESSERRER LE LIEN AVEC SES CADRES
À l’instar du rôle que tenait Claude Makelele au PSG, Laurent Blanc devra enfin se montrer bien plus attentif aux liens qui unissent les grands joueurs étrangers du club aux membres du staff : « Aujourd'hui, on a parfois le sentiment que le staff et les joueurs évoluent chacun dans leur coin », précise un proche du vestiaire au Parisien. Les grandes lignes du chantier sont donc dessinées.