Alors que le PSG et Chelsea ont fait match nul (1-1) en 8e de finale aller de Ligue des Champions, Pierre Ménès s’est déjà projeté sur le match retour. Avec un gros désavantage pour les Parisiens…
Malgré un effectif décimé par les blessures quelques jours seulement avant le match, le Paris Saint-Germain a largement tenu tête à Chelsea cette semaine en 8e de finale aller de Ligue des Champions. Mais les hommes de Laurent Blanc ont dû se contenter d’un match nul (1-1) frustrant en vue du retour. Surtout, les Parisiens vont devoir gérer un calendrier très chargé. Une aberration selon le consultant Pierre.
« CHELSEA ET ARSENAL ATTENDRONT TRANQUILLEMENT QUE ÇA SE PASSE »
« Le plus "savoureux", c’est que Paris et Monaco vont s’affronter à deux reprises en l’espace de quatre jours. En championnat, puis en quarts de finale de la Coupe de France. Pour résumer, nos deux représentants en Ligue des champions vont s’auto-épuiser, tandis que Chelsea et Arsenal attendront tranquillement que ça se passe. La faute à un calendrier surchargé et bâti en dépit du bon sens. Par le passé, Jean-Michel Aulas s’est souvent plaint du manque de souplesse et d’aménagement du planning des équipes de Ligue 1. Comme si aller loin en Coupe d’Europe était quelque chose d’aberrant et d’imprévisible en France. Comme si le fait d’être professionnel et de jouer toutes les compétitions à fond était une forme de tare », a-t-il déclaré lors de sa chronique pour Direct Matin.
PIERRE MÉNÈS TIRE À VUE SUR LA COUPE DE LA LIGUE
« En fait, il faudrait brader une des deux coupes nationales, voire les deux, pour être tranquille. Difficile pour un club comme le PSG, où un match nul est synonyme de "minicrise" médiatique et de honte sur les vilaines stars milliardaires. Il serait quand même bon de se pencher sur ces problèmes récurrents. Enfin, quand on a le bonheur de retrouver des équipes françaises capables de sortir de leurs poules. Les solutions sont simples. Réduire l’élite à dix-huit clubs ou supprimer cette Coupe de la Ligue bradée par deux clubs sur trois et tellement injuste puisqu’elle peut offrir une place européenne avec un peu de chance au tirage au sort. Mais il n’y a aucune chance que cela arrive. Trop de fric en jeu, trop de droits TV… Alors tant pis pour les clubs européens. Qu’ils se débrouillent. Tristesse… », a-t-il ajouté.