Alors que les présences de Marquinhos et Warren Zaïre-Emery ont été remarquées à l'entraînement, les deux joueurs n'ayant pas joué depuis la trêve internationale, Achraf Hakimi était quant à lui absent ce vendredi, le PSG évoquant un « motif personnel ». Mis en examen pour viol depuis le mois de mars, le Marocain était entendu par la justice dans le cadre d’une confrontation avec la femme qui l'accuse.
L’infirmerie se vide au PSG. Touchés avec leur sélection respective lors de la dernière trêve internationale, Marquinhos et Warren Zaïre-Emery ont fait leur retour à l’entraînement et sont disponibles pour la rencontre face au FC Nantes samedi. En revanche, Achraf Hakimi n’a pas pris part à la séance du jour avec ses coéquipiers, le PSG justifiant cette absence pour « motif personnel ». Le Marocain était entendu par la justice dans le cadre de l’affaire de viol présumé dont il fait l’objet.
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— le10sport (@le10sport) December 8, 2023
Achraf Hakimi entendu par la justice
C’est en effet ce que révèle RMC, indiquant qu’Achraf Hakimi était entendu par la justice dans le cadre d'une confrontation, demandée par la défense, avec la femme qui l’accuse de viol. C’est la suite logique de la procédure, alors que deux versions s’opposent dans cette affaire. Le joueur du PSG nie les faits, son avocate Fanny Colin dénonçant une « tentative de racket » à son encontre. AchrafHakimi est mis en examen depuis le 3 mars 2023.
« Cette affaire nécessite d’être traitée aussi sereinement que possible par la justice »
« Après les quelques heures d'audition je retiens pour ma part que la dénonciatrice a refusé de déposer plainte, a refusé de se soumettre au moindre examen médical ou psychologique et a refusé d'être confrontée à Achraf Hakimi alors pourtant que l'accusation ne repose exclusivement que sur ses propos, déclarait dans un communiqué l’avocate du Parisien en mars dernier, relayé par RMC. Il résulte selon moi des pièces qui sont entre les mains de la police judiciaire que Monsieur Hakimi a, dans cette affaire, été l'objet d'une tentative de racket. » L’avocate de la victime présumée estimait de son côté que la « mise en examen démontre que le juge d’instruction a considéré qu’il y a des indices graves et concordants de la commission du crime de viol ». « Nous ne tolérerons aucune campagne de dénigrement ou de déstabilisation à son préjudice, comme c’est encore malheureusement trop souvent le cas pour les femmes qui ont le courage de dénoncer les faits de viol dont elles sont victimes, ajoutait Me RachelFlorePardo. Cette affaire nécessite d’être traitée aussi sereinement que possible par la justice. C’est pourquoi ma cliente a fait le choix de se confier à la justice, exclusivement à la justice, et ne s’exprimera que devant la justice ».