Drame au PSG, il dit tout
Benjamin Labrousse

Dans la nuit de jeudi à vendredi, le gardien du PSG Gianluigi Donnarumma ainsi que sa compagne ont été agressés et cambriolés au sein de leur domicile parisien. Un drame malheureusement courant chez les footballeurs de haut niveau, qui remet en cause leur sécurité en tant que personnalité publique. Une catastrophe qu’a tenté d’analyser l’ancien directeur de la sécurité du club parisien.

Ce genre de nouvelle marque. Déjà endeuillé par le tragique accident de cheval concernant son gardien espagnol Sergio Rico (dans un état grave depuis fin mai), le PSG a appris l’agression ainsi que le cambriolage de Gianluigi Donnarumma dans la nuit de jeudi à vendredi. Comme l’a révélé Actu 17, le gardien italien de 24 ans aurait été ligoté et légèrement blessé par ses agresseurs. Plusieurs objets de valeurs auraient d’ailleurs été dérobés au domicile de l’International Italien situé dans le 8ème arrondissement de Paris.

«C’est vraiment du grand banditisme»

Malheureusement, ce n’est pas la première fois que des footballeurs sont agressés. Du côté du PSG, le capitaine Marquinhos mais également Angel Di Maria avaient été secoués par des agressions (les parents du Brésilien avaient même été agressés), ou des cambriolages. Dans des propos recueillis par le Parisien, l’ancien directeur de la sécurité du PSG Jean-Philippe d’Hallivillée est revenu sur l’agression subie par Gianluigi Donnarumma. « Ça dépasse le simple cadre du cambriolage classique, c’est vraiment du grand banditisme », affirme ce dernier.

«Y’avait-il une caméra de surveillance et les images sont-elles exploitables ?»

Jean-Philippe d’Hallivillée poursuit : « Mis à part celui dont avait été victime la famille de Marquinhos, en général les malfaiteurs viennent, restent très peu de temps dans le domicile, prennent les objets et repartent aussi vite. Attacher quelqu’un, le tenir en respect, ça prend du temps, c’est qu’ils avaient prévu de rester un moment. Ça soulève forcément des questions : comment ont-ils pu entrer ? Y’avait-il une caméra de surveillance et les images sont-elles exploitables ? L’enquête l’éclaircira ».

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