PSG Sessegnon veut partir
La rédaction

Lassé de son statut de remplaçant au PSG et en conflit ouvert avec Antoine Kombouaré, Stéphane Sessegnon fait tout pour quitter le club parisien. Il ne devrait ainsi pas être présent lors de la reprise.

Le PSG reprend le chemin de l’entraînement le matin du 2 janvier prochain avec un départ pour le stage au Maroc dans l’après-midi. Mais visiblement l’effectif parisien devrait s’envoler sans Stéphane Sessegnon. Selon Le Parisien, le milieu de terrain du PSG aurait décidé de boycotter la reprise de l’entraînement. Toujours selon le quotidien, l’international béninois aurait confié à son entourage son refus de continuer à travailler avec son coach, Antoine Kombouaré, avec lequel il est en conflit ouvert depuis l’incident du 21 décembre dernier. Au cours d’une réunion entre Sessegnon et Kombouaré, l’entraîneur parisien aurait insulté son joueur, le traitant d’« enculé » et de « joueur de merde » selon les déclarations à posteriori de l’international béninois. Une échauffourrée déclenchée notamment par le souhait de Sessegon de quitter le PSG lors du prochain mercato d’hiver.

Sessegnon, un habitué des bras de fer Un incident qui a conforté Stéphane Sessegnon dans sa position et qui est donc en passe d’engager un bras de fer avec les dirigeants du Paris Saint-Germain. Une méthode que Sessegnon a d’ailleurs largement rôdée. Un comble, c’était pour son transfert du Mans au PSG à l’été 2008. « Stéphane considère qu’à partir du moment où il a pris sa décision, tout le monde doit être d’accord avec lui, se souvient Henri Legarda, le président du Mans, dans les colonnes du Parisien. On avait fait la paix pour que son transfert se fasse. Mais il ne faut pas le prendre dans le mauvais sens, sinon on ne peut plus rien en faire. » Et justement Antoine Kombouaré ne compte pas plier face à la pression de Stéphane Sessegnon. Il a déjà déclaré que personne ne quitterait le PSG cet hiver, étant donné la justesse de son effectif. Et qu’il comptait aussi sur Sessegnon. Combien de temps resistera-t-il ? C’est toute la question.