PSG : Rummenigge charge de nouveau les Qataris !
La rédaction

Karl-Heinz Rummenigge, le directeur exécutif du Bayern Munich a de nouveau pointé du doigt la stratégie menée par QSI au PSG. Une rancœur à l’encontre de ces nouveaux investisseurs qu’il ne prend même pas la peine de cacher.

Karl-Heinz Rummenigge fasciné par le PSG ? C’est en tout cas l’impression qu’il donne. En effet, à chacune de ses sorties, le directeur exécutif du Bayern Munich y va de son petit commentaire sur la politique des investisseurs qataris. Et pour cause : le club bavarois étant un modèle de gestion puisqu’il est l’un des seuls en Europe à tirer des bénéfices, « Kalle » nourrit une profonde amertume à l’encontre de ce nouveau riche.

QSI dans le viseur Le 11 septembre dernier, il avait déclaré que les dépenses du club de la Capitale le rendaient « malade » et que les dirigeants menaient une politique de recrutement « absurde ». Le Ballon d’Or 1980-1981 a remis ça lors d’un entretien au Welt am Sonntag. « Il y a des rumeurs qui annoncent que Paris va enregistre un nouveau record en termes de pertes, a-t-il regretté dans les colonnes de l’hebdomadaire allemand. Ce que touche (Javi) Martinez chez nous n’a rien à voir avec ce que gagnent les joueurs à Manchester ou au PSG. Nous sommes arrivés à un point où le football doit garder de son authenticité et ne pas tomber dans les mains d’investisseurs.Il ne doit pas devenir un jouet qui permet à certaines personnes de se faire un nom. » Karl-Heinz Rummenigge a ainsi dénoncé « ces investisseurs qui veulent se faire connaître » en transformant un club de football en leur « jouet ».

Javi Martinez en exemple Selon lui, ils investissent à outrance pour satisfaire leur ego surdimensionné. Contrairement au Bayern Munich. Car si le club bavarois dégage une certaine manne financière pour l’acquisition d’un joueur, c’est avant tout parce qu’il en a les moyens. « Avec Martinez (ndlr : acheté 40 millions d’euros à Bilbao), nous avons franchi une étape financière, mais nous avons gagné cet argent avant. Avec nous, vous n’auriez pas eu l’introduction du fair-play financier. Nous sommes protégés par nos statuts, a-t-il rappelé. Et puis les clubs et les supporters ne veulent pas de ça. C’est notre culture. » A croire que l’Allemand a la dent dure…