PSG : lépisode que Bisevac nencaisse pas
La rédaction

Sevré de titres pour sa première saison au PSG, Milan Bisevac « a les boules ». Le défenseur serbe, qui rêvait d'un sacre en Ligue 1, a surtout un match qu'il a du mal à encaisser : le nul à Auxerre mi-avril. 

Les dirigeants parisiens ont beau se contredire et positiver, le PSG n’a pas réussi à conquérir un titre qui lui tendait les bras. Pion essentiel de l’arrière-garde d’Antoine Kombouaré puis de Carlo Ancelotti, malgré quelques blessures, Milan Bisevac ne veut pas parler « d’échec » mais « a les boules ». « Je n'ai pas voulu lire la presse ni regarder la télé. Pour moi, c'était un rêve de gagner le titre avec le PSG, raconte le Serbe sur lequipe.fr. Bravo à Montpellier. Même si ça fait mal, j'ai juste à fermer ma bouche. »

Le match d’Auxerre ne passe pas De la déception et des regrets, voilà le sentiment qui prédomine, quatre jours après la fin du championnat. Milan Bisevac a surtout un match qui lui reste en travers de la gorge. Et il n’est pas le seul. Ici et là, ils sont beaucoup à dire que c’est le tournant de la saison. C’est ce match à Auxerre (1-1), le 15 avril, que le PSG avait en main, où Nenê, seul face à Sorin, oublia Gameiro. « On n'avait pas le droit, déplore-t-il. Ils étaient derniers, Montpellier venait de perdre contre Lorient, et si on gagnait, on passait devant. Ce match, on pouvait largement le gagner, mais c'est comme ça, on assume. »

« Paris, c’est le futur » Mais, à l’image de Carlo Ancelotti, Leonardo et Nasser al-Khelaïfi, le défenseur central, reconverti latéral droit par le technicien italien, préfère positiver et retenir la qualification en C1, annonciateur de lendemains heureux. « On s'est qualifié directement pour la Ligue des champions. Depuis quand le club n'avait pas connu ça ? » Oui, 2004-2005… « Paris, c'est le futur. La saison prochaine, ça sera nous, assure-t-il, convaincu. Il faut qu'on apprenne de cette saison, qu'on avance et qu'on regarde devant avec optimisme. Il y aura encore plus de pression, mais il faut l'accepter et se montrer encore plus fort. On veut tout défoncer. »