Javier Pastore est bien obligé de le reconnaître, il pourrait faire mieux sous le maillot du Paris Saint-Germain. Pastore ne le cache pas, mais avoue également des complicités naissantes.
Oui, Javier Pastore peut faire mieux. Mis à part le dernier Clasico face à l’OM et son match de Ligue des champions face au Dynamo Kiev, quasiment toutes ses prestations sont à classer dans la catégorie déception. Heureusement pour les Parisiens, Pastore à l’air de s’en rendre compte. Dans une interview accordée à l’AFP, il reconnaît beaucoup de choses. Son manque d’agressivité d’abord : « L'agressivité, j'y travaille. C'est quelque chose que je veux agréger à mon jeu. Peu à peu je m'améliore. Quand on n'a pas le ballon, je dois essayer d'aller sur le porteur et aider mes coéquipiers à le récupérer. Presser plus haut nous donne la possibilité de récupérer plus haut et d'attaquer à partir de là. Je n'ai pas pu le faire à tous les matches: c'est plus mental que physique, de savoir qu'il faut toujours presser, aller au duel tout le temps... Je n'y étais pas habitué dans mon jeu. Ce sont des choses nouvelles qui vont m'aider à l'avenir. » La nécessité de etrouver un peu de confiance, aussi, dans son jeu. « Je ne me sentais pas sûr dans certaines choses que je faisais auparavant bien sans m'en rendre compte. J'ai progressé ces deux derniers matches. Mais il m'en manque encore. » Pourtant, Javier Pastotre semble avoir assimilé ce que son coach, Carlo Ancelotti, exigeait de lui. « Il me demande de jouer derrière la ligne de milieu adverse, d'être plus efficace dans les passes en profondeur, dans la dernière passe. » Mais entre la théorie et la pratique, on sait qu’il peut parfois y avoir une marge.
Ménez, la bouée de sauvetage Néanmoins, une chose pourrait l’aider : ses complicités qui commencent à s’affirmer. Même si Pastore cite volontiers « Ibra, Thiago Motta, Maxwell, Verratti », l’Argentin souligne néanmoins une petite préférence. Une préférence nommée Jérémy Ménez : « Avec Ménez, c'est facile: s'il part en profondeur, je le lance, et il fait le reste, comme mercredi. Si je fais une passe longue, je sais qu'il l'aura parce qu'il est rapide. Si je fais une passe courte, je sais qu'il va bien contrôler. L'avoir devant nous aide beaucoup. » Mais pas question, bien sûr, de nier l’importance énorme que peut avoir le phénomène Ibrahimovic au PSG. «Il nous a beaucoup donné. C'est un joueur différent. En le voyant jouer ou s'entraîner, on voit qu'il est beaucoup plus qu'un joueur. La saison dernière, il y avait des matches qu'on jouait bien mais qu'on ne gagnait pas. Cette année, sans qu'on joue aussi bien, on sait qu'il peut faire basculer le match d'une action ou d'un but. Il nous donne confiance et sécurité. » Reste à Pastore à s’adapter aussi bien à Ibra qu’il semble l’avoir réussi avec Ménez. Carlo Ancelotti ne demande pas mieux.