Titulaire indiscutable, Jérémy Ménez prend petit à petit ses aises au PSG. Mais l'ancien Romain conserve un grand défaut : sa nonchalance. Philippe Bergeroo, lui, a la technique pour le faire changer.
Jérémy Ménez monte en puissance. C’est indéniable. Critiqué en début de saison, l’ailier droit parisien a rapidement fait taire les sifflets du Parc des Princes, malgré sa nonchalance apparente. Comme il le répète ces dernières semaines, il réalise pour le moment « le début de saison le plus efficace de sa carrière ». Jacques Crevoisier, qui l’a croisé au centre de formation de Sochaux, résume parfaitement le personnage aujourd’hui dans le JDD : « Il me fait penser au Anelka de Liverpool : un professionnel exemplaire que son attitude dessert ».
Quand Ménez se retrouvait en défense...
Son attitude, Philippe Bergeroo, son ancien entraîneur en équipe de France des moins de 17 ans, l’a connaît par cœur. Pour lui, Hatem Ben Arfa et Jérémy Ménez, tous les deux grands amis, sont à mettre dans le même sac. « A l’entraînement, ils ne défendaient jamais, raconte Bergeroo dans L’Equipe. Alors je les mettais en défense centrale. Au bout de deux minutes, ils hurlaient aux autres de venir défendre. Jérémy, je ne lâchais pas. Mais il a toujours été correct. » Antoine Kombouaré sait ce qu’il lui reste à faire…