Sur le terrain, déjà, Javier Pastore ne se montre pas irréprochable. Et dans la vie du groupe, le milieu de terrain argentin pose également problème. En cause, sa compagne, bien trop présente dans la vie du groupe parisien.
Il y a bien sûr l’aspect sportif. Acheté 42 millions d’euros il y a un an, Javier Pastore devait devenir le dépositaire du jeu parisien. Une saison est passée, et l’Argentin n’a toujours pas pris en mains les possessions de balle du PSG. Contre Marseille, dimanche, c’était criant. L’ancien joueur de Palerme a enchaîné les passes à contretemps et les mauvais choix. Il ne pèse tout simplement pas sur le collectif du PSG, alors qu’il devait être le chef d’orchestre. De plus, sa combativité n’est pas exemplaire. Face à l’OM, encore, il a perdu des ballons, et n’a pas cherché à les récupérer. Aujourd’hui, dans le Parisien, un coéquipier s’exprime anonymement : « Qu’on le protège car il a été acheté très cher, c’est normal, commente l’un de ses coéquipiers. Il fallait aussi lui laisser du temps pour s’adapter à un nouveau championnat et à une nouvelle culture mais, maintenant s’il continue à ne pas être performant, ça va poser problème et on ne comprendrait pas qu’il reste incontournable à tous les matchs ».
Présente aux mises au vert
Mais pour ne rien arranger, Javier Pastore n’est également pas irréprochable dans la vie du groupe. Les passe-droits qui lui sont accordés commencent à enquiquiner une bonne partie du vestiaire. Montrée du doigt, sa compagne, Chiara Picone. A chaque mise au vert, à l’extérieur ou à domicile, Javier Pastore a l’autorisation d’être accompagné de sa petite amie. Il reste avec plusieurs heures et se coupe ainsi du reste de l’effectif. Présente mercredi dernier à Porto, l’Italienne a obtenu l’autorisation de rentrer dans le même avion que la délégation parisienne. Un choc, pour ses coéquipiers, peu habitués à ce genre d’incartades. Les dirigeants du PSG vont en tout cas devoir prendre une décision : continuer à choyer le milieu de terrain au risque de mettre le feu au vestiaire, pour rentabiliser un transfert juteux, ou mettre fin à ces privilèges pour le bien-être du groupe. Réponse, dans les prochaines semaines.