Alors que se profile le Classico tant attendu entre le PSG et l’OM dimanche soir, l’ancien entraîneur olympien Rolland Courbis croit aux chances des Marseillais.
Leader incontesté de la Ligue 1 avec cinq points d’avance sur son dauphin l’ASMonaco, le PSG est actuellement en pleine confiance à quelques jours de la réception très attendue de l’OM dimanche soir pour ce qui sera la grande affiche de la 27e journée de Ligue 1. Alors que les Parisiens ont déjà perdu cette saison face à Montpellier en Coupe de France et Évian-Thonon-Gaillard en championnat, l’entraîneur montpelliérain Rolland Courbis, passé par le banc de l’OM de 1997 à 1999, s’est exprimé sur les chances des Phocéens.
« S’ILS SONT TOUS AU TOP, LES MARSEILLAIS PEUVENT BATTRE N’IMPORTE QUI »
«Il faut avoir conscience de la valeur des quinze meilleurs joueurs de l'OM, comparés à ceux de Montpellier et d'Évian Thonon-Gaillard. Sur un match, ils peuvent rivaliser avec le PSG. Pas sur 38 matches, car personne ne peut rivaliser, mais sur un, oui ! (…) On ne peut pas comparer l'OM, Montpellier et Évian Thonon-Gaillard. Si tous les joueurs de l'OM sont au top de leur forme et de leur niveau, ils peuvent battre n'importe qui. Ce qui n'est pas le cas de Montpellier ou d'ETG », a déclaré Courbis dans un entretien accordé à La Provence.
« LE PSG ? ON L’A BATTU PAR ACCIDENT »
L’entraîneur héraultais est également revenu sur la victoire de ses hommes face au PSG au Parc des Princes. « Comment on a battu le PSG ? Par accident ! On a pris ce match en toute décontraction, pour progresser. J'avais mis quatre ou cinq joueurs au repos (Mounier, Jourdren, Marveaux, Sanson) qui sont importants, mais je voulais préparer la rencontre de Nice en championnat. Et puis, on s'est dit que s'il y avait une chance sur dix, ou sur vingt ou sur trente, on essaierait de la jouer. Eux, ils ont démarré sans Zlatan, Thiago Motta, Alex, ni Sirigu. Nous avons subi pendant vingt minutes, puis ça s'est équilibré et on a réussi à marquer deux buts. Dans nos discussions avant le match, nous étions convenus que la seule chance pour gagner, serait de marquer au moins deux buts. Mais si on joue ce match dix fois, on le perd neuf fois. Ce jour-là, on a gagné », a-t-il ajouté.