A quelques jours du Classico entre le PSG et l’OM au Vélodrome, Basile Boli est revenu sur les chocs entre les deux clubs dans les années 1990.
« Le Classico ? Je n’en entends pas spécialement parler dans le groupe. Les supporters sont vraiment à fond dedans, mais dans le groupe même non. Il y a beaucoup d’étrangers aussi dans l’équipe. Un match lambda ? Oui. » Il y a quelques jours, Thomas Meunier reconnaissait que le Classico entre le PSG et l’OM était un match comme les autres pour lui et les étrangers du vestiaire parisien. Une vision bien loin de celle des années 1990 lors desquels ces matches étaient très attendus comme s’en souvient Basile Boli.
« Une victoire face au PSG c’était pour nos supporters leur souhait le plus absolu »
« C’était des super moments. Des moments où on devait se mesurer à une équipe peut-être plus technique que la nôtre. Mais, en même temps, on mesurait notre mental ! Une victoire face au PSG, même s’il restait devant au classement, c’était pour nos supporters leur souhait le plus absolu. On avait deux ou trois joueurs qui flambaient dans ces matches-là comme Franck (Sauzée),Chris (Waddle) ou Abedi (Pelé). Lors de ces “derbys” (Boli les appelle comme ça !), ils arrivaient toujours à nous sortir un truc. Il y a eu aussi Boksic, qui était toujours prêt pour Paris ! Parfois, on n’avait même pas besoin de coach ! Franchement. Comme lors de notre 1-0 catastrophique qu’on gagne au Parc (le 18 décembre 1992, 19e journée) », confie l’ancien défenseur de l’OM à France Football.