Mauricio Isla, joueur de l’OM prêté par la Juventus, est revenu sur les critiques des supporters envers le jeu de l’équipe marseillaise.
Marcelo Bielsa est parti, mais son fantôme plane toujours sur le Vélodrome. Michel souffre souvent de la comparaison avec son prédécesseur, qui pratiquait certes un football flamboyant, mais limité et trop exigeant pour des joueurs pas habitués à un marquage individuel. Pourtant, les supporters sont totalement acquis à la cause d’El Loco, même si celui-ci a claqué la porte de l’OM après seulement une journée de championnat.
« Il ne manque pas grand-chose pour rallumer la flamme »
Mauricio Isla est revenu sur ce phénomène, lorsqu’il a été interrogé sur les travées vides du stade Vélodrome. « C’est normal. Les spectateurs vivent encore dans l’obsession des six premiers mois spectaculaires de Bielsa » a confié le joueur de l’OM, dans les colonnes du Journal du Dimanche. « Mais le style importe moins que la victoire. Cette saison, on n’en serait pas là si un ou deux nuls malchanceux à domicile s’étaient transformés en victoires. Nous en parlons beaucoup dans le vestiaire: nous voulons redonner aux supporters envie de chanter et de pousser. Il ne manque pas grand-chose pour rallumer la flamme ».
« Je ne me suis jamais plaint de Bielsa
L’international chilien est également revenu sur son transfert raté à l’OM, alors que Marcelo Bielsa le voulait. « Pourquoi je n'ai pas signé ? C’était le choix de la Juventus, pas le mien. Mais j’ai accepté d’aller chez un mal classé en Angleterre car j’avais besoin de me préparer sereinement pour la Copa America au Chili, pas d’être en conflit avec mon club » a confié le Chilien, qui a finalement rejoint QPR. « Je n’ai pas regretté, nous avons gagné la Copa America. Le fait que Vincent Labrune ait dit que j’ai signé après le départ de Bielsa parce que je ne voulais plus travailler avec lui ? Le président ne parle pas espagnol, il a dû mal comprendre... Je ne me suis jamais plaint de Bielsa ».