Alors que l’OM traverse une période délicate, Michel est dans l’œil du cyclone, mais Gérard Gili monte au créneau et le conseille.
Depuis son arrivée à l’Olympique de Marseille l’été dernier, Michel n’a jamais réussi à faire oublier Marcelo Bielsa. Pire encore, tout le public marseillais ne cesse de faire référence à l’entraîneur argentin. Il faut dire que l’OM est méconnaissable avec une 11e place au classement et une criante incapacité à gagner au Vélodrome. Le technicien espagnol est donc au cœur des critiques, mais Gérard Gili, qui connaît cette situation, lui conseille de garder son sang-froid.
« Il ne faut pas s’affoler »
« Un passage à Marseille peut être crucial dans une carrière. Pour un entraîneur, l’OM, c’est comme un examen qui laisse en- suite des traces. Si on y réussit, on gardera cette aura durant toute sa carrière, mais si ce n’est pas le cas, c’est un coup d’arrêt net, très difficile à vivre. Dans ces cas-là, il ne faut pas s’affoler, on doit garder son sang-froid », lâche l’ancien entraîneur de l’OM dans les colonnes de La Provence.
« Il y a une sorte de fatalisme »
« Si on a peur de perdre sa place, on perd ses propres convictions, on fait ce qu’on entend à droite ou à gauche, et plus personne ne comprend le fil directeur. À mon époque, le contexte était plus violent, quand nous perdions, nous restions enfermés dans le vestiaire durant deux ou trois heures. Aujourd’hui, dans les tribunes, il y a une sorte de fatalisme qui fait que les gens discutent de toute autre chose que du match », ajoute-t-il.