OM : «Eyraud ? Personne n'est à l'abri du pouvoir et des dérives du pouvoir»
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Alors que Jacques-Henri Eyraud est désormais bien installé à la présidence de l’OM, Jean-Michel Verne craint qu’un jour les dérives du pouvoir le rattrapent.

Arrivé au mois d’octobre à la présidence de l’Olympique de Marseille, Jacques-Henri Eyraud sait où il met les pieds. À l’OM, rien ne se passe comme ailleurs. Le club se trouve dans une ville où le football est très présent, mais aussi où les dérives ont émaillé le passé de l’équipe phocéenne. Par conséquent, certains observateurs se demandent si Jacques-Henri Eyraud peut se retrouver lui aussi au cœur de ces dérives. Jean-Michel Verne, journaliste marseillais spécialisé dans les affaires et le grand banditisme, n’écarte pas cette hypothèse.

« Le président de l'OM, c'est l'homme le plus puissant de la ville »

« Personne n'est à l'abri du pouvoir et des dérives du pouvoir. En l'occurrence à Marseille, il faut comprendre que le président de l'OM, c'est l'homme le plus puissant de la ville, tout du moins tant qu'il est en place. Sa présence suscite des convoitises. Comme Christophe Bouchet, il peut se trouver à un moment en conflit avec le monde politique, qui le voit d'un mauvais œil. On l'a vu également avec Bernard Tapie. Il était sur le point de prendre la Mairie. Il n'y aurait pas eu OM-VA, les affaires des comptes de l'OM, il aurait été maire, les deux doigts dans le nez. C'est évident, tout ça a de quoi rendre fou », confie-t-il dans une interview accordée au Phocéen.

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